Actes 28:1-10 Louis Segond
1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid.
3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.
4 Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres: Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
5 Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.
7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris.
10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
Lis Actes 28 :1-10 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ En tant que disciple de Christ, comment définirais-tu le terme « miracle » en plusieurs points ?
➤ Ce texte d’Actes 28 nous décrit une journée de l’apôtre Paul. A sa place, comment aurais-tu réagi ?
Tout d’abord, il est important de bien déterminer le sens du mot « miracle », car notre vision du monde a été profondément marquée et remodelée par le rationalisme et le doute systématique. Pour être plus exact, notre pensée a été remodelée par une philosophie naturaliste et humaniste qui définit le monde comme étant le résultat de causes naturelles et matérielles. Ainsi, on ne vous empêchera pas directement de croire en Dieu : c’est beaucoup plus subtil que cela, on vous dira que vous pouvez croire ce que vous voulez, que cela est permis, mais que la réalité se limite au monde des causes naturelles. A partir de là, ce que vous croyez sur le plan du miraculeux est automatiquement relégué au domaine de l'imaginaire, et l'idée même de le tester sur le plan naturel semble absurde : les miracles n'existent pas... donc les miracles n'existent pas. Voilà en réalité la profondeur du raisonnement des philosophes qui disent que ce que vous croyez ne peut pas avoir d’influence sur la réalité, comme si la foi était totalement en dehors de la réalité. Au fond, c'est l’homme qui a créé un dieu à son image et non plus Dieu qui a créé l’Homme à Son image, ce qui conduit à un rejet et à un déni du miraculeux. On a tendance à s’appuyer sur ce que l’on connaît au lieu de reconnaître que Dieu est le Créateur de toutes choses, le Tout-Puissant qui opère des miracles.
Dans le texte que nous avons lu, nous lisons le descriptif d’une journée « normale » de l’apôtre Paul où Dieu intervient avec puissance. De la même manière, Il a prévu d’agrémenter le quotidien de chacun d'entre nous par Sa puissance. Paul fait naufrage, échappe à la mort et se retrouve sur l’île de Malte. Alors qu’il veut mettre du bois dans le feu, une vipère le mord. Les habitants du pays présents sur place se disent : « Il va mourir, c’est certainement un homme mauvais et la 'justice' l’a puni ». Car à leurs yeux et dans leur compréhension, la morsure de la vipère n’est pas le résultat des circonstances ou du hasard mais c’est une intervention surnaturelle. Par la suite, ils constatent que Paul n’est pas affecté par la morsure – ce qui est la conséquence de la promesse que Jésus nous a faite dans Marc 16 :16s. Ils en déduisent alors que Paul est un dieu. Tout cela se passe sur l’île de Malte, il y a près de 2000 ans et bien avant le rationalisme...
Qu’aurions-nous dit dans les mêmes circonstances ? Qu’il s’agit d’une chance extraordinaire, d’une coïncidence, que la vipère n’avait pas de venin, qu’elle était déjà morte, qu’en fait c’était une couleuvre, etc. ? Une chose est certaine, nous n’aurions jamais fait les mêmes déductions que les gens autour de Paul à ce moment-là. Et cela parce que notre vision du monde est différente : nous réfléchissons tout d’abord à toutes les causes naturelles possibles et nous laissons la place à la possibilité d’un miracle comme étant la dernière probabilité ! Voire souvent, cette dernière explication est tout simplement rejetée et on préfère l’appeler « hasard », tout en nous disant qu’il doit bien avoir une explication rationnelle et une cause naturelle et logique, mais que nos connaissances présentes ne nous permettent pas de l'expliquer.
Dieu ne nous demande pas d’abandonner notre logique ni de renoncer à notre quotient intellectuel parce que nous sommes disciples... Bien au contraire, Dieu nous invite à avoir l’intelligence de comprendre que le monde dans lequel nous vivons est plus grand que ce que nous pensons : il n’y a pas seulement un monde visible, il y a aussi un monde invisible et ce que nous voyons n’est que le résultat de ce qui se passe dans l'invisible (cf. Hébreux 11:3).
Un miracle est donc une irruption du monde invisible dans notre monde visible. C’est ce que nous ne voyons pas et espérons qui devient visible. Néanmoins le miracle biblique est bien plus qu’un phénomène surnaturel, c'est Dieu qui est à la source du miracle, à son origine, et non pas le diable. C’est une intervention de Dieu en faveur de sa Création. Ainsi, le simple fait que quelque chose soit surnaturel ne signifie pas nécessairement que cela vienne de Dieu.
Au travers de cette définition, il nous apparaît que les miracles accomplis par Jésus et qu’il accomplit encore aujourd’hui au travers de son corps, l’Eglise, ont toujours eu pour but pour révéler quelque chose du caractère et de la nature de Dieu. Ils sont une manifestation évidente de Son amour, de Sa compassion, ou d’autres facettes de son caractère telles que Sa justice, Sa fidélité, Son omniscience, etc. Un vrai miracle divin va toujours amener à l’adoration de Dieu et à élever le nom de Jésus.
Un miracle n’est pas quelque chose que l’on peut faire par nous-mêmes, ce n’est pas un tour de magie ou quelque chose qui va attirer l’attention sur nous-mêmes. Dieu est l’unique auteur des miracles. Le livre des Actes montre très clairement que c’est Jésus, par le Saint-Esprit, qui opérait les miracles au travers des mains des apôtres. Pourquoi ne pas prendre un temps pour demander au Saint-Esprit de venir te rencontrer et te révéler tout ce qui pourrait faire obstacle au miraculeux dans ta vie ?
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
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JOUR 3 - Confesser, c’est se détacher des paroles d’incrédulité pour dire ce que Dieu dit et aligner sa vie sur cela
Matthieu 5 :37
1 Pierre 2 :24
Philippiens 4 :4
Philippiens 4 :13
Philippiens 4 :19
Ephésiens 6 :10-18
1 Timothée 6 :20
Matthieu 5:37 Louis Segond
37 Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin.
1 Timothée 6:20 Louis Segond
20 O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes,
Lis Matthieu 5 :37 et 1 Timothée 6 :20 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Que devons-nous faire et ne pas faire pour que notre confession soit utile devant Dieu ?
➤ Lorsque l’on parle de paroles malsaines, de quoi s’agit-il ?
CONTENU :
La confession, le fait de dire ce que Dieu dit, a un rôle important à jouer dans notre vie de prière et c’est ce qui s’appelle la prière de confession. Car il existe différentes sortes de prière, comme par exemple les requêtes, la louange, l’intercession, les lamentations, le combat spirituel, l’adoration, etc. La prière de confession (appelée aussi proclamation ou déclaration) consiste simplement dans le fait de parler avec foi pour annoncer la volonté de Dieu, souvent en se fondant sur un verset de la Bible. Il y a dans cette prière une véritable puissance.
Il s’agit de s'approprier des promesses bibliques que Dieu t’a données à travers Sa Parole et qui sont devenues une révélation pour toi, avec cette assurance que c’est Sa volonté pour toi (c’est ce que l’on appelle des paroles rhema). Ou il se peut que ce soit des promesses générales qui s’appliquent à tous les disciples de Christ et que nous sommes appelés à faire nôtres. Car il est nécessaire de comprendre que tout ce que Dieu nous promet ne s'accomplit pas forcément automatiquement. Souvent nous avons besoin de saisir cette promesse par la foi pour nous l’approprier afin qu'elle devienne une réalité à nos yeux. Et c’est là que la prière de confession prend toute son importance. Par exemple, 1 Pierre 2 :24 déclare que par les meurtrissures de Christ nous avons été guéris. Nous n’avons pas besoin de preuves, ni de conditions pour cela, nous pouvons simplement proclamer la vérité et prier sur la base de cette vérité. Nous ne demandons donc pas à Dieu de guérir telle ou telle personne s’Il le souhaite, mais nous savons que c’est Sa volonté, qu’Il a déjà pourvu pour cela et nous déclarons Sa Parole sur la personne malade. Il en est de même par exemple concernant nos besoins (cf. Philippiens 4 :19), concernant la joie (cf. Philippiens 4 :4), la force (cf. Philippiens 4 :13), etc.
Il se peut qu'en débutant, tu commences par prononcer des vérités sans beaucoup de conviction, voire même en ayant le sentiment d’être hypocrite, n'y croyant pas réellement. Cependant il n’y a absolument rien d’hypocrite dans le fait de proclamer ce que dit la Parole de Dieu, car elle est la Vérité absolue sur laquelle nos vies sont fondées. Je dirais plutôt qu’il est présomptueux et orgueilleux de ne pas proclamer et confesser ce que dit la Bible ! Décide de continuer à proclamer la vérité de la Parole de Dieu avec la ferme intention de fermer la bouche à l’incrédulité dans tes pensées. Au cours de cette prière de confession, alors que tu déclares à voix haute la vérité de Dieu sur tes circonstances, sur ta propre vie ou sur une autre personne, l’Esprit de Dieu va prendre le relais et Sa foi va gagner ton cœur face à ce pourquoi tu pries. Tu ne prieras plus seulement avec foi, mais par la foi. C'est ainsi que ton âme incrédule commencera à s'aligner sur l'Esprit de Dieu.
Prier de cette manière est en effet essentiel pour chasser l’incrédulité de nos paroles et nos pensées. Cela nécessite également d'aligner notre langage quotidien et nos conversations avec notre prière de foi. Par exemple, si tu as confessé la guérison dans la prière et que quelques minutes plus tard tu te plaignes à une tierce personne de cette maladie en laissant échapper que tu espères que cela ira mieux, tes mots annulent alors purement et simplement ce que tu venais de proclamer dans la prière, car tout ce qui sort de notre bouche ne reste pas sans effet et a des conséquences spirituelles.
La prière de confession et la confession en général impliquent d’être vrai et conséquent, d’être un homme ou une femme de parole (cf. Matthieu 5 :37). Ce présupposé est essentiel à toute notre vie chrétienne, cela nous permet d'être équipés de la ceinture de la vérité (cf. Ephésiens 6 :10-18), laquelle retient et porte toute l’armure spirituelle du chrétien. Sans cette ceinture, l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu tombe à terre, la cuirasse flotte autour de nous, etc. Il ne nous reste plus que le casque du salut, car pour le reste, même le pantalon est à terre et nous empêche d’utiliser correctement les chaussures du zèle de l’Evangile. L’ennemi le verra et se rira de notre confession. Soyons donc des hommes et de femmes de parole. Pourquoi ne commencerais-tu pas dès maintenant à mettre ta foi en action et à prier en confessant ce que Dieu dit ?
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Jean 3:30 Louis Segond
30 Il faut qu'il croisse, et que je diminue.
Galates 2:20 Louis Segond
20 J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.
2 Corinthiens 5:17-21 Louis Segond
17 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.
19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu!
21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
Lis Jean 3 : 30, Galates 2 :20 et 2 Corinthiens 5 :17-21 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Quelle différence y a-t-il entre les paroles de Jean-Baptiste dans Jean 3 : 30 et celles de Paul dans Galates 2 :20 ? Et quelle différence cela produit-il dans la vie quotidienne ?
➤ Dans le passage de 2 Corinthiens 5 :17-21, quels points importants relèves-tu et quels liens cela a-t-il avec le baptême ?
Selon Romains 6, le baptême est le symbole d’un ensevelissement (l’immersion) et d’une résurrection (lorsque l’on ressort de l’eau). Cependant il s’agit bien plus que d’un simple symbole. C’est une participation, une communion à ce que Jésus-Christ a enduré pour nous à notre place par Sa mort sur la croix et par Sa résurrection. Lorsque Jésus s’est fait baptiser, Il l’a fait pour s’identifier à nous en tant que pécheurs, et c’est à partir de ce moment-là qu’Il est entré dans Son ministère terrestre. Lorsque nous nous faisons baptiser, nous nous identifions à ce que Christ a fait pour nous et, bien que ce soit un acte unique dans notre vie, nous devons continuer à aligner quotidiennement nos vies avec la mort et la résurrection de Jésus.
Jésus a déclaré qu’Il est la résurrection et la vie (cf. Jean 11 :25) et non pas la vie et la résurrection ! En fait, l’on ne peut pas vivre une vie de résurrection sans être au préalable passé par la mort. Comme Martin Luther a dit un jour : « Mon vieil homme est mort, mais bougre qu’il sait bien nager... ». Ce qu'il voulait dire, c'est que notre vieille nature est morte lors de notre baptême, cependant elle essaye de revenir et, si nous ne sommes pas vigilants, elle y arrive bien. C’est pourquoi nous devons rester proches de Jésus en nous identifiant à Son œuvre afin de vivre la plénitude de notre nouvelle nature. Une fois encore, c’est une décision que l’on a besoin de prendre quotidiennement, voire plusieurs fois par jour.
Toutes les fois où nous nous approchons, par la foi, de la croix, le Saint- Esprit nous aide à entrer dans un échange entre nos péchés et l’innocence de Jésus, entre nos maladies et Sa guérison, entre les malédictions qui se sont attachées à notre vie et Sa bénédiction, etc. Christ a été fait péché pour nous afin que nous devenions en Lui justice de Dieu (cf. 2 Corinthiens 5 :21) et cela devient une réalité par l’union avec Lui dans Sa mort et Sa résurrection. Être justice de Dieu implique non seulement que nos péchés ont été pardonnés, mais plus encore, que nous sommes morts au péché. Ce dernier ne domine plus sur nous et ce n’est plus lui qui détermine notre manière de vivre, mais c’est la vie de Christ en nous.
Parce que nous restons dans un corps de chair et que notre âme n'est pas encore toujours alignée avec notre esprit, il va encore nous arriver de pécher, bien que nous ne soyons plus obligés de le faire ! Paul le dit très clairement dans Romains 6 :11-12, lorsqu’il nous exhorte à nous considérer comme morts au péché et à ne plus obéir à ses convoitises. C’est notre responsabilité de savoir à qui et à quoi nous allons obéir, c’est à nous de décider si nous voulons vivre pour Christ ou pour notre péché... Ne cherchons pas des excuses, mais apprenons à faire les bons choix.
L’identification à la vie nouvelle, à cette vie en abondance promise (cf. Jean 10 :10), correspond à la vie de résurrection que le Saint-Esprit nous permet de vivre. Notre corps est le temple du Saint-Esprit (cf. 1 Corinthiens 6 :19) et ce dernier vient confirmer notre obéissance physique et publique en venant habiter en nous et en nous faisant entrer dans cette vie intérieure de résurrection dès notre baptême. Nous ne nous appartenons plus. Ainsi, nous sommes appelés à vivre une vie à la mesure de Sa vie. Cette vie de résurrection est directement liée avec le fait de marcher par l’Esprit (cf. Romains 8 :13). Nous pouvons nous laisser conduire par Sa présence en nous laissant habiter et diriger par le Saint-Esprit. C’est à nous de rappeler à notre chair qu’elle a été crucifiée avec Christ et qu’elle est ressuscitée avec Lui. Prends le temps de prier par rapport à cela.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
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Actes 1:8 Louis Segond
8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.
Actes 4:23-31 Louis Segond
23 Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit.
24 Lorsqu'ils l'eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent : Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve,
25 c'est toi qui as dit par le Saint Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David : Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples ?
26 Les rois de la terre se sont soulevés, Et les princes se sont ligués Contre le Seigneur et contre son Oint.
27 En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d'Israël,
28 pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d'avance.
29 Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance,
30 en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus.
31 Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.
Lis Actes 1 :8 et 4 :23-31 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Dieu a mis en nous Sa Puissance pour que nous soyons des témoins, quels ont été les signes qui ont accompagné le témoignage de Jésus durant Son ministère terrestre et celui de Ses disciples ?
➤ Quels seront les signes qui vont accompagner mon témoignage (Jean 14 :12) et comment vivre cela ?
Ce verset de Jean 14 :12 est tellement extraordinaire et cela paraît tellement fou que certains commentateurs bibliques ont tenté de l’expliquer en disant que ces choses plus grandes étaient la somme de ce que l’Eglise allait accomplir dans Son ensemble. Cependant ce n’est pas le cas, mets ta foi en action et crois simplement ce que Jésus a promis : tu es appelé(e) à accomplir de plus grandes choses que Lui car Il est monté vers le Père et Il a envoyé le Saint-Esprit pour te donner Sa puissance ! Ainsi le témoignage n’est pas seulement un style de vie, mais nous avons un partenaire, le Saint-Esprit. Il est Celui qui touche les cœurs pour libérer la vie de Christ et Sa puissance.
Le verset d’Actes 1 :8 nous rappelle très clairement l’importance de recevoir la puissance du Saint-Esprit. C’était tellement essentiel que Jésus est spécialement apparu à deux de Ses disciples qui étaient en train de s'éloigner afin qu’ils reviennent à Jérusalem (cf. Luc 24 :13-33). Il en est de même pour nous aujourd’hui : nous avons besoin d’être revêtus de la puissance du Saint- Esprit pour vivre la vie de témoins à laquelle Jésus nous appelle. Dans le texte d’Actes 4 que nous avons lu, nous y voyons ces premiers disciples prier tous ensemble et demander à Dieu de l’assurance et de l’audace pour témoigner. Mais aussi demander que leur témoignage soit accompagné de signes et de prodiges, car le Royaume de Dieu n’est pas une question de paroles, mais de puissance (cf. 1 Corinthiens 4 :20). Nous consacrerons un chapitre entier sur le fait de vivre dans le miraculeux.
Pour revenir à la prière de Ses disciples, Dieu les exauce et le lieu où ils sont rassemblés pour prier se met à trembler... Il ne s’agissait pas simplement d’approuver leur demande, mais aussi de les pousser à sortir de là où ils étaient, car personne ne voudrait rester dans une bâtisse qui tremble... Cela nous rappelle l’importance de sortir de nos zones de confort et de sécurité, pour être des témoins qui expérimentent la puissance de Dieu. Car Dieu désire nous voir témoigner, et Il est toujours prêt à manifester Sa puissance pour accompagner notre témoignage. Ferme tes yeux un instant et imagine : le Saint-Esprit est dans les starting-blocks au ciel, prêt à agir, Il n’attend qu’une seule chose : que tu témoignes !
Lorsque l’on parle de puissance du Saint-Esprit, nous pouvons comprendre :
■ La capacité donnée par Dieu : Il nous rend capable de faire des choses que nous n’aurions pas pu faire naturellement. Pierre n’aurait pas pu prêcher comme Il l'a fait à la Pentecôte si Dieu ne l'en avait pas rendu capable. Lorsque nous faisons notre part, Dieu vient libérer Sa puissance pour nous propulser plus loin...
■ La puissance de Dieu vient sur le disciple à un moment précis pour une tâche particulière, comme celle de guérir les malades ou de proclamer la Parole de Dieu. C’est ce que Pierre a vécu lorsqu’il a dit au paralytique : « Je ne possède ni argent, ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth : lève-toi et marche ! » (Actes 3 :6). C’est cela être rempli du Saint-Esprit et c’est une réalité pour nous aujourd’hui, alors vivons-le !
■ Il s’agit également d'utiliser un nouveau langage, dans ce cas-là il s’agissait de parler dans des langues qu’ils n’avaient pas apprises pour raconter les merveilles de Dieu dans la langue de ceux qui les écoutaient. La puissance du Saint-Esprit nous permet de parler d’une manière qui va toucher les cœurs. Nous reviendrons plus tard sur le fait de parler en langues et de l’importance que cela a dans notre vie de disciple. Nos paroles ne dépendent pas de notre intelligence et de nos connaissances, mais de l’inspiration du Saint-Esprit car Il sait comment toucher le cœur de nos auditeurs.
■ Des signes prodigieux (des flammes de feu, un bruit comme un vent violent...) attirent l’attention des gens. Dieu est toujours là pour attirer l’attention et confirmer Sa Parole par des signes et des prodiges. Cela nous permet ainsi de nous attendre à ce quelque chose se passe lorsque nous témoignons de Christ et le plus grand miracle qui soit ce sont des vies qui rencontrent Jésus. A la Pentecôte, il y en a eu 3'000 !
Mets ta vie à Sa disposition en développant une relation d’intimité avec le Saint-Esprit pour recevoir Sa puissance et attends-toi au miraculeux lorsque tu commences à témoigner. Tu verras, tu vas être surpris(e)...
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Jean 4:1-42 Louis Segond
1 Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
2 Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.
3 Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
4 Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,
5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.
7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
9 La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? - Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -
10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ?
12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
13 Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif;
14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
15 La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
17 La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari.
18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
25 La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
26 Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.
27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ?
28 Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens :
29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?
30 Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.
32 Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?
34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.
35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
37 Car en ceci ce qu'on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
38 Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
39 Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait.
40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.
41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;
42 et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.
Lis Jean 4 :1-42 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Quelle est la stratégie de Jésus pour partager l’Evangile ? Quels obstacles rencontre-t-Il et comment les contourne-t-Il
➤ Qu’est-ce que cela m’enseigne en ce qui concerne mon témoignage ?
T'es-t-il déjà arrivé de te trouver dans une situation où tu as envie d’être seul, de ne parler à personne et de ne pas être dérangé ? C’est exactement ce qui se passe ici : Jésus est fatigué, il a faim et il a envoyé tous Ses disciples en ville pour chercher à manger. Cela révèle clairement Son désir d’être tranquille. Mais soudain Il voit de loin une femme s’approcher du puits pour venir y puiser de l’eau. Il aurait pu simplement faire semblant de dormir ou ignorer sa présence, ce qui outre le fait de vouloir être tranquille aurait été culturellement la bonne chose à faire. Car à cette époque il n’était pas commun de voir des hommes engager la conversation avec des femmes et encore moins des juifs parler à des samaritains (il y avait une profonde inimitié entre ces peuples). Et pourtant Jésus ne se laisse pas arrêter par ces choses et Il engage la conversation avec cette femme. Le témoignage est pour Lui un style de vie et rien ne peut s’y opposer.
De la même manière que Jésus était en mission pour le Père 24 heures sur 24, nous avons été appelés à être en mission en tout temps et en toutes circonstances. Car en réalité lorsque Jésus nous a ordonné « d’être Ses témoins », Il ne parle pas seulement de témoigner, mais d’ÊTRE témoins ! Il ne s’agit donc pas seulement de paroles, mais également d’attitudes, de notre manière de vivre tout entière. Il s’agit de vivre l’Evangile en re étant les valeurs du Royaume de Dieu – ces dernières sont résumées dans les chapitres 5 à 7 de Matthieu – dans toutes les circonstances de notre vie.
Quelqu’un a dit un jour : « Je n’entends pas ce que tu dis, car ce que tu es parle trop fort... ». Être témoin, c’est réaliser que parler de Jésus est une chose, mais que cela s'avère inutile si nous ne vivons pas à la mesure de nos paroles. Être témoin de Christ n’est rien de moins qu’un style de vie. François d’Assise l’avait bien compris lorsqu’il disait : « Prêche l’Evangile en tout temps et si nécessaire utilise des mots ». Trop souvent, nous avons tendance à conditionner l’évangélisation à des moments spécifiques, alors que Dieu a prévu que nos vies reflètent Sa vie. N’oublions pas que c’est la seule raison pour laquelle nous ne sommes pas encore au ciel : pour pouvoir témoigner et faire des disciples... Il faut en profiter maintenant, car au ciel on ne pourra plus évangéliser.
Il est important de réaliser que le monde qui nous entoure nous observe bien plus que ce que nous pouvons le réaliser. Les personnes que nous côtoyons régulièrement ou non sont attentives à notre manière de vivre, à nos réactions et à nos paroles, et toutes ces choses vont avoir un impact sur leurs vies. C'est pour cela que nous devons être intentionnels dans notre manière de vivre afin de révéler Jésus en tout temps et en toutes circonstances.
Par ailleurs, ce n’est pas à nous de choisir à qui et quand nous voulons témoigner. Jésus, en voyant cette femme venir au puits, a reconnu le rendez- vous que le Père avait planifié pour Lui. De la même manière, nous sommes en mission pour Son Royaume, nos vies Lui appartiennent et Il arrange pour nous des rendez-vous dans l’agenda de nos vies. Souvent les changements de plans, les rencontres inopinées ou ces événements qui pourraient nous contrarier sont en réalité des opportunités que Dieu met devant nous, car souvenons-nous que Ses voies ne sont pas nos voies (cf. Esaïe 55 :8). Alors, plutôt que de lutter ou de nous énerver, apprenons simplement à reconnaître ce que Dieu est en train de faire et choisissons de nous aligner sur Ses projets.
Ainsi, il est important que nous puissions commencer nos journées en les soumettant à Dieu et en Lui demandant de nous organiser des rendez-vous divins. Demandons-Lui d’avoir le discernement pour reconnaître ce qu’Il est en train de faire et de renouveler chaque jour en nous notre passion pour les perdus. Dieu ne pourra nous utiliser que dans la mesure de notre disponibilité intérieure. Si nous sortons de la maison en colère, stressés ou énervés, il est évident que nous ne serons pas disposés à témoigner et les personnes que nous croiserons n’auront aucune envie de nous ouvrir leur cœur. Alors que si nous sommes disponibles et joyeux, Dieu va pouvoir ouvrir des portes là où il ne semblait pas y en avoir, avec des rencontres inattendues... C’est dans cette attitude de foi que Dieu va nous utiliser. Cette préparation est constante, cette disponibilité va nous donner de faire du témoignage un style de vie, et cela indépendamment des circonstances... Ne va pas plus loin avant d’avoir parlé avec Dieu pour décider de te rendre disponible à Son égard et de t’engager à ce que rien ne soit plus prioritaire que Sa volonté de faire des disciples.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org
La foi est liée avec l’autorité, laquelle nous donne la capacité de commander aux choses et aux éléments
1 Jean 5:4-5 Louis Segond
4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi.
5 Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
Philippiens 2:9-10 Louis Segond
9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
Marc 11:22-26 Louis Segond
22 Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu.
23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.
24 C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.
25 Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.
26 Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
Lis 1 Jean 5 :4-5 et Philippiens 2 :9-10 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Qu’est-ce que notre foi peut faire dans le monde ?
➤ Si tu relis le texte de Marc 11 :22-26 et les textes ci-dessus, peux-tu résumer de manière pratique comment prendre autorité sur les montagnes qui se dressent en travers de nos chemins ?
La foi n’est pas un titre ou une qualification que l’on acquiert, notre foi est là pour être mise en pratique et, tel un muscle, plus nous allons l’utiliser et plus elle va se développer. C’est notre foi en action qui permet que le règne de Dieu vienne et que ce qui est accompli dans le ciel devienne une réalité sur la terre (cf. Matthieu 6 :10). C’est notre foi qui fait de nous des hommes et des femmes qui ne subissent pas les circonstances, mais au contraire qui écrivent l’Histoire. C’est ce que l’apôtre Jean déclare dans les versets que nous avons lu précédemment. Croire que Jésus est le Fils de Dieu, c’est agir pour que Son règne vienne et que Sa volonté soit faite en établissant Sa victoire partout où nous sommes...
En lisant les Evangiles tu pourras découvrir que Jésus n’a pas accompli de miracles en demandant au Père de faire quelque chose, mais tout simplement en prenant autorité sur les circonstances, et même sur la mort (cf. Jean 11 :43). Et c’est exactement ce que nous sommes également appelé(e)s à vivre dans notre quotidien. Dans le texte de Marc que nous avons vu, Jésus dit : « Si quelqu’un DIT à cette montagne : ôte-toi et jette-toi loin de là... ». Jésus ne dit pas : « Si quelqu’un prie : Seigneur, veuille bien enlever cette montagne... ». Non ! Il nous demande de prendre autorité. Je suggère que parfois, voire souvent, nous ne voyons pas les miracles attendus parce que nous prions trop au lieu d’utiliser l’autorité que Dieu nous a donnée...
Ce que Jésus nous demande est donc de s’adresser à la montagne, à la circonstance (y compris la maladie), en lui donnant un ordre direct. Quelle que soit la chose qui doit bouger ou changer, la foi ne se contente pas de supplier ou de mendier, elle ordonne. La foi nous permet de savoir ce que Dieu a déjà accompli dans les cieux et de tout simplement ordonner que cela devienne une réalité sur la terre, dans notre monde visible. On peut toujours supplier Dieu, et c’est bon parfois de le faire pour des situations spécifiques, cependant, on ne peut pas demander à Dieu de faire quelque chose qu’Il a déjà accompli !
Dieu ne veut pas que nous adressions des supplications au diable ou aux circonstances. Au contraire, Il s’attend à ce que nous prenions notre position d’enfants de Dieu et que nous nous levions avec autorité pour ordonner aux circonstances de changer et aux montagnes qui bloquent notre route vers l’obéissance de disparaître... Ainsi, lorsque tu fais face à une épreuve, il ne s'agit pas d’entrer dans une attitude de lamentation, mais de chercher Dieu afin qu’Il te révèle ce qu’Il a déjà accompli. C’est ce que Jésus vivait lors de Son ministère terrestre et c'est ce qui Lui a permis d’avoir une telle assurance pour prendre autorité dans des situations extrêmes (cf. Jean 11 :41).
Ainsi, dans les Evangiles, nous voyons Jésus prendre autorité sur le vent (et la tempête s’est calmée instantanément), ainsi que sur la maladie, les démons, la mort, etc. Tout Lui est soumis et il en est de même pour nous. Notre foi a vaincu le monde (cf. 1 Jean 5 :4) et tout est devenu possible. Cependant il faut souligner que notre autorité est liée à notre soumission à l’autorité de Dieu, car nous ne sommes rien et ne pouvons rien faire par nous-mêmes. Par contre lorsque nous marchons dans la dépendance et la soumission à Dieu, alors nous pouvons tout ! De plus, il n’est pas possible de vivre cette autorité de la foi sans accepter d’être soumis et redevable à Dieu et aux autorités qu’Il a établies (cf. Romains 13 :1-2). Je crois que nombre de chrétiens n’arrivent pas à vivre cette dimension d’autorité de la foi à cause d’un esprit d’indépendance et de rébellion face à l’autorité.
Notre foi est donc liée à ce que nous déclarons avec notre bouche, ce n’est pas un raisonnement mais une proclamation de ce qui a déjà été accompli dans les cieux. Il s’agit de prendre autorité, d’ordonner au nom de Jésus – le Nom qui est au-dessus de tout nom et de toute autorité (cf. Philippiens 2 :9). Prends un temps pour permettre au Saint-Esprit de sonder ton cœur : si tu es dans une attitude d’insoumission, repens-toi simplement pour te soumettre à Dieu et aux autorités qu’Il a placées sur ta vie. Et demande également au Saint-Esprit d’ouvrir ton esprit pour que tu puisses voir ce que Dieu a déjà fait, afin que tu puisses prendre autorité à ce sujet.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
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La foi vient du mot grec « pistis » qui signifie : fidélité, confiance, connaissance, certitude, acte d’adhésion
Marc 11:22-26 Louis Segond
22 Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu.
23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.
24 C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.
25 Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.
26 Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
Hébreux 11:6 Louis Segond
6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
Lis Marc 11 :22-26 et Hébreux 11 :6 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Dans le texte de l’Evangile de Marc, quels sont les deux ordres que Jésus donne ?
➤ Que nous montre ce verset d’Hébreux 11 :6 sur l’importance de la foi et pourquoi ?
Dans ce passage de l’Evangile de Marc, Jésus donne des ordres en disant : « ayez foi en Dieu » et « croyez que vous l’avez reçu (en parlant de ce que vous avez demandé) ». Cela nous révèle que la foi n’est pas quelque chose de facultatif pour la vie de disciple. Nous sommes devenus des enfants de Dieu par la foi dans le sacrifice parfait de Christ et, par la foi, suite à notre repentance, nous avons saisi que nos péchés étaient pardonnés. C’est par la foi que nous avons été sauvés et c’est par la foi que nous vivons notre vie de disciples. En fait, la Bible dit clairement que sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu.
La foi est quelque chose d’extrêmement simple, car elle est uniquement liée à notre connaissance de Dieu et à notre relation avec Lui. Lors de notre conversion, nous avons commencé à Le connaître et, jour après jour, dans notre marche de disciple, nous continuons à Le découvrir et à mieux Le connaître. L’incrédulité est un péché, car elle nous conduit à douter de ce que Dieu peut et veut faire en notre faveur, c’est un manque de confiance en Lui, ce qui L’empêche d’agir et L’attriste... Si par exemple, tu confies à une personne la tâche de cuisiner un repas, mais que tu viennes ensuite dans la cuisine pour mettre cette personne dehors sous prétexte que tu penses qu’elle ne va pas y arriver, c’est que tu doutes et, ce faisant, tu l’empêches d’agir... C’est ce que nous faisons parfois avec Dieu, nous nous confions en Lui et Lui demandons d’agir et d’intervenir, mais en parallèle, nous agissons exactement comme si Dieu n’était pas capable de répondre à nos prières. Ou alors nos paroles profèrent le contraire de ce que nous venons de confesser dans notre prière... Connaître Dieu et avoir foi en Lui, c’est savoir qu’Il est Le Tout-Puissant, qu'Il est plein de compassion et d’amour pour nous, qu’Il est juste, bon et fidèle, qu’Il est toujours présent et que nous avons TOUT pleinement en Lui (cf. Colossiens 2 :10).
Qui plus est, cette connaissance n’est pas quelque chose d’intellectuel ou ne s'obtient pas par nos raisonnements, c’est une connaissance du cœur. Trop souvent nous savons beaucoup de choses en ce qui concerne Dieu, mais en réalité nous Le connaissons peu ! Et la foi ne provient pas de notre intelligence ou de nos raisonnements, elle est logée dans notre esprit, car celui-ci est la seule partie de notre être par lequel nous sommes en relation avec Dieu. Si vous croyez avec votre intelligence, vos raisonnements et votre logique, vous serez déçus, car vous n’obtiendrez pas ce que vous croyez... Par contre, ce que tu sais dans ton esprit, car Dieu te l’a révélé, personne ne peut te l’enlever, c’est une conviction qui va transformer ta vie et te permettre de marcher avec une conviction claire, et cela même si tu n’as pas encore reçu ni vu ce que tu crois... Car alors c’est déjà une réalité pour toi.
La foi est toujours à double sens, à savoir, d'un côté il y a nous et de l'autre il y a Dieu. Tout d’abord nous connaissons Dieu et cela vient par l’expérience, et de Son côté Dieu nous connaît et Il voit notre fidélité et notre caractère. Il saura nous prendre au mot lorsque nous demandons avec foi et, de la même manière, Dieu aime lorsque nous le prenons au mot. As-tu déjà dit à Dieu : « Tu l’as dit, je le crois et je vais le vivre ! » ? C’est ce qu’a fait ce centenier romain, lorsqu’il a dit à Jésus : « Dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri » (cf. Matthieu 8 : 8). Cela a provoqué chez Jésus de l’admiration au point qu’Il dise qu’Il n’avait jamais vu personne en Israël avec une si grande foi... De la même manière, tu peux créer l’admiration dans le cœur de Dieu en Le prenant au mot...
Peut-être es-tu choqué(e) que je te dise que tu peux prendre Dieu au mot... Un de mes amis a pour habitude de dire à Dieu : « Tu le dis, je le veux et je l’exige ». Et ce n’est pas de la prétention, ni de la manipulation, mais simplement de la foi en action, car Il connaît Son Dieu et a déjà expérimenté à de nombreuses reprises Sa puissance et Son intervention. Une chose que fait la foi, c’est qu’elle vient toujours confronter la religiosité chez les gens, car elle dérange et confronte l’incrédulité. La religion se base sur des règles à observer alors que la foi se fonde sur la relation avec Dieu. Un disciple n’est pas quelqu’un qui suit des règles religieuses, au contraire, c’est une personne qui vit avec Son Dieu. Avant de vaquer à tes occupations, pourquoi ne prendrais-tu pas un temps aujourd'hui pour chercher qui est Dieu pour toi dans tes défis et tes épreuves, afin de permettre à ta foi de grandir...
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org
Jour 5 – L’ATTACHEMENT DES PENSÉES DE DIEU
Lorsque Dieu nous parle, nous savons que c’est Lui, car nous n’arrivons pas à nous détacher de cette pensée...
VERSETS RÉFÉRENCE :
Jonas 1:2-3 Louis Segond
1 La parole de l'Éternel fut adressée à Jonas, fils d'Amitthaï, en ces mots :
2 Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! car sa méchanceté est montée jusqu'à moi.
3 Et Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, loin de la face de l'Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis; il paya le prix du transport, et s'embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la face de l'Éternel.
Josué 14:8-12 Louis Segond
8 Mes frères qui étaient montés avec moi découragèrent le peuple, mais moi je suivis pleinement la voie de l'Éternel, mon Dieu.
9 Et ce jour-là Moïse jura, en disant : Le pays que ton pied a foulé sera ton héritage à perpétuité, pour toi et pour tes enfants, parce que tu as pleinement suivi la voie de l'Éternel, mon Dieu.
10 Maintenant voici, l'Éternel m'a fait vivre, comme il l'a dit. Il y a quarante-cinq ans que l'Éternel parlait ainsi à Moïse, lorsqu'Israël marchait dans le désert ; et maintenant voici, je suis âgé aujourd'hui de quatre-vingt-cinq ans.
11 Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m'envoya ; j'ai autant de force que j'en avais alors, soit pour combattre, soit pour sortir et pour entrer.
12 Donne-moi donc cette montagne dont l'Éternel a parlé dans ce temps-là ; car tu as appris alors qu'il s'y trouve des Anakim, et qu'il y a des villes grandes et fortifiées. L'Éternel sera peut-être avec moi, et je les chasserai, comme l'Éternel a dit.
RÉFLEXIONS :
Lis Jonas 1 :1 à 2 :3 et Josué 14 :8-12 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Pourquoi Jonas se retrouve-t-il dans le ventre de ce poisson et que fait-il pour en sortir ?
➤ Combien de temps Caleb a-t-il dû attendre pour recevoir ce que Dieu Lui avait promis et, à ton avis, comment a-t-il réussi à tenir aussi longtemps ?
CONTENU :
Pour entendre la voix de Dieu, il est nécessaire d’entrer dans Son repos, ce qui ne veut pas forcément dire que nous devions trouver un lieu calme et tranquille, même si c’est une bonne chose de le faire. Cela signifie que nous avons besoin de cesser de nous battre pour essayer de faire valoir notre propre volonté ou pour justifier notre position. Nous avons besoin de céder au Saint- Esprit en décidant de Lui obéir, et cela quoiqu’Il nous dise. Car souviens-toi que Dieu ne parle pas inutilement, Il le fait à des personnes qui sont disposées à obéir et mettre en pratique Sa volonté, ce qui n’est pas toujours évident... On voit par exemple que pour Jonas cela a été un réel combat, il aurait simplement préféré annoncer le jugement. Sa difficulté n’était pas que Dieu punisse cette ville, mais au contraire il pressentait que la ville allait se repentir, demander grâce et que Dieu allait pardonner. Ce qui s’est d'ailleurs produit (cf. Jonas 4 :2). Lorsque Dieu nous parle, nous ne choisissons pas ce qu’Il va dire, par contre nous ne pouvons pas échapper à Sa volonté...
Il est donc inutile de demander à Dieu de nous parler si nous n’avons pas encore obéi à ce qu’Il nous avait déjà dit... Dieu ne parle pas dans le vide et Il ne va pas nous dire quelque chose de nouveau si nous n’avons pas encore su obéir à la dernière chose qu’Il nous a demandée. En effet, il y a toujours une dimension de progression dans les instructions de Dieu et on ne peut pas brûler les étapes. Ainsi, lorsque nous hésitons à Lui obéir, Il va insister avec fermeté. Cela ne sera probablement pas aussi radical que pour Jonas, mais une chose est sûre, c’est que nous n’arriverons pas à évacuer ce qu’Il nous a dit de notre cœur et de nos pensées tant que nous ne l’aurons pas fait.
Notre responsabilité est de savoir cultiver ce que Dieu a dit jusqu’à ce que cela devienne une réalité. C’est ce qu’avait compris Caleb : il a attendu 45 ans pour voir l'accomplissement de ce que Dieu lui avait promis. Pour cela il a dû le réclamer à Josué... Par contre, si pour Jonas sa désobéissance a généré en lui de l’angoisse et de l’oppression, au contraire pour Caleb son attachement à ce que Dieu lui avait dit a provoqué en lui de la foi et de la détermination. C’est ce qui lui a permis d’avoir à 85 ans la même vigueur que celle qu’il avait à 40 ans : il s’agit de l’énergie de la foi. Lorsque Dieu parle, Il n’est jamais restreint par notre temps à nous, cependant tout ce qu’Il dit nit toujours par se réaliser. C’est pourquoi nous devons cultiver ce que Dieu a mis dans nos cœurs, sans nous décourager, en tenant fermes jusqu’à ce que cela devienne une réalité.
Lorsque Dieu nous parle, cela impacte notre manière de vivre, nous ne pouvons plus rester les mêmes, nous allons nécessairement vivre dans la perspective de ce que Dieu a dit. Cela devient plus important que tout : imagine Caleb parcourant le camp pour compter les survivants, attendant patiemment que le dernier de sa génération décède pour pouvoir entrer dans son héritage. Sa vie était centrée sur la promesse que Dieu lui avait faite, ce qui lui a permis de conserver toute sa vigueur (cf. Josué 14 :10-11). Entendre la voix de Dieu est un privilège, mais le but est avant tout de nous transformer et de faire avancer le Royaume, ce qui suppose également que nous nous mettions en action pour obéir, et cela de manière intentionnelle.
Si Dieu désire nous parler, c’est parce qu’Il désire nous bénir et nous utiliser pour être des bénédictions ! C’est pour cette raison qu’Il va presser nos cœurs jusqu’à ce que nous nous mettions en action par rapport à ce qu’Il nous a dit, car la bénédiction suit toujours l’obéissance ! Prends un moment pour méditer ce que Dieu t’a dit afin de t’assurer de ne pas être comme Jonas, mais plutôt comme Caleb, c’est-à-dire de choisir d’obéir de manière volontaire et sans compromis. Si Dieu ne t’a pas encore parlé, investis du temps à part, fais une retraite de prière pour chercher Sa volonté...
MA DÉCISION:
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org
Luc 18:35-43 Louis Segond
35 Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait.
36 Entendant la foule passer, il demanda ce que c'était.
37 On lui dit: C'est Jésus de Nazareth qui passe.
38 Et il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!
39 Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le faire taire; mais il criait beaucoup plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!
40 Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amène; et, quand il se fut approché,
41 il lui demanda: Que veux-tu que je te fasse? Il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue.
42 Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t'a sauvé.
43 A l'instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua Dieu.
Lis Luc 18 :35-43 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Pourquoi Jésus demande-t-il à cet aveugle ce qu’il attend de Lui ?
➤ Lorsque je prie, est-ce que je suis spécifique ? Si oui, quel est le résultat et si non qu’est-ce qui m’empêche de l’être ?
La prière est un privilège unique, c’est notre moyen d'être en relation avec Dieu. Lorsque nous prions, c’est avant toute chose pour passer du temps avec Dieu, pour vivre un moment de cœur à cœur avec Lui. Et c'est parce que la prière est un élément relationnel avec une personne, notre Dieu, que nous pouvons être spécifique dans notre prière. Cela commence par le fait de savoir à qui nous nous adressons : lorsque Jésus nous enseigne à prier, ce n’est pas vague. Il nous demande de nous adresser à une personne unique, notre Père qui se trouve dans un lieu particulier, les cieux (cf. Matthieu 6 :9). Prier de manière vague n’est qu’une pratique religieuse inutile, car cela signifie que l’on ne connaît pas de manière intime la personne à laquelle on s’adresse et que notre prière n’a rien de relationnelle. Notre Dieu s’étant révélé à nous, nous pouvons être spécifiques dans notre manière de nous adresser à Lui en l’appelant notre Père.
Il en est de même dans tous les domaines de notre vie de prière... Lorsque nous célébrons Dieu pour qui Il est, nous sommes appelés à déclarer clairement Son autorité, Ses titres, Ses noms, car il y a une puissance dans cela. De la même manière, lorsque nous entrons dans la repentance, il ne s’agit pas de simplement demander pardon pour tous nos péchés en globalité, mais il s'agit d'être spécifiques. Repentons-nous pour ce que le Saint-Esprit nous révèle, non pour nous rappeler nos fautes et nous accabler avec nos souvenirs, mais pour nommer ce à quoi nous renonçons et ce dont nous décidons de nous séparer définitivement. Il en est de même lorsque nous demandons des choses à Dieu : osons être précis et spécifiques. Souvent nous ne recevons pas par manque de précision et nous prions vaguement en espérant que Dieu nous donne ce dont nous avons besoin, sans Lui dire ce que nous désirons. Il est évident que le Seigneur sait ce qui est dans nos cœurs, mais Il aime l’entendre de nos bouches.
C’est ce que Jésus a fait par exemple avec cet aveugle (cf. Luc 18 :35-43) : en effet, s’il semblait évident que le plus important était qu’il retrouve la vue, Jésus lui a néanmoins demandé ce qu’il souhaitait. Le fait d’être spécifique nous permet tout d’abord de savoir mettre notre foi en action. Car la foi est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas (cf. Hébreux 11 :1). Être spécifique lorsque nous demandons quelque chose à Dieu, c’est savoir voir ce que Dieu va nous donner afin de nous accorder avec Lui et de le verbaliser dans notre prière. Ce qui nous permet tout d’abord de rester ciblé sur ce que Dieu nous a promis et va nous donner, mais également de ne pas changer de sujet de prières de manière régulière. Par exemple ne pas être spécifique va nous conduire à prier comme des girouettes en fonction de ce que nous ressentons et voyons. Dieu n’exauce pas le doute, mais Il répond toujours à la foi et prier spécifiquement est un acte de foi.
Parfois une des raisons qui nous nous pousse à prier de manière vague, c’est la crainte d’être déçus : nous ne voulons pas prendre le risque de ne pas voir s’accomplir les choses que nous avons demandées. Cependant, cela veut également dire que nous ne saurons jamais si Dieu a exaucé nos prières... Car nous ne pourrons pas mesurer cela. Dès lors, nous nous privons d'être encouragés en voyant la puissance de Dieu se manifester, et nous ne pouvons pas rendre à Dieu la gloire qui Lui revient. Enfin, notre foi ne peut alors pas être affermie, car cette dernière se développe comme un muscle : à mesure que nous l’exerçons, nous voyons Dieu agir et nous acquérons ainsi une foi pour des choses plus grandes. Ne pas prier spécifiquement, c’est s’assurer de stagner dans une vie chrétienne diminuée, médiocre. Un disciple prie de manière spécifique à la mesure de la révélation qu'il reçoit de qui est Dieu.
Prier de manière spécifique nécessite que nous sachions investir du temps pour chercher la présence de Dieu, pour apprendre à écouter Sa voix, reconnaître Sa volonté afin de tout simplement pouvoir nous accorder avec Lui... Prier spécifiquement n’est pas demander n’importe quoi à Dieu, c’est décider de faire du ciel notre référence – « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (cf. Matthieu 6 :10) – et c'est prier pour que ce qui nous est dévoilé dans les cieux devienne une réalité sur cette terre, dans notre quotidien et dans le monde dans lequel nous vivons... J’aimerais t'inviter à revisiter ta vie de prière et à t’assurer de prier de manière spécifique.
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