Notre conscience est le tympan de notre cœur et est appelée à s’affiner.
Genèse 25:27-34 Louis Segond
27 Ces enfants grandirent. Ésaü devint un habile chasseur, un homme des champs ; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes.
28 Isaac aimait Ésaü, parce qu'il mangeait du gibier ; et Rebecca aimait Jacob.
29 Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue.
30 Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C'est pour cela qu'on a donné à Ésaü le nom d'Édom.
31 Jacob dit : Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse.
32 Ésaü répondit : Voici, je m'en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d'aînesse ?
33 Et Jacob dit : Jure-le moi d'abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d'aînesse à Jacob.
34 Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s'en alla. C'est ainsi qu'Ésaü méprisa le droit d'aînesse.
Lis Genèse 25 :27-34 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Selon ce texte, est-ce qu’Esaü était conscient de ce qui était important pour Dieu ? Explique...
➤ De quoi notre conscience a-t-elle besoin d’être purifiée ?
La conscience est un cadeau que Dieu a mis à l'intérieur de chaque être humain : que nous connaissions Dieu ou pas, nous avons une conscience. Cependant, lorsque nous avons placé notre confiance en Dieu, nous découvrons que notre conscience s’affine et devient de plus en plus sensible. Néanmoins, nous devons aussi savoir que la conscience peut être réduite au silence ou même être étouffée. Notre conscience est façonnée par les personnes auxquelles nous faisons confiance, ainsi que par notre éducation, le système de valeur de notre société, etc. C’est un moyen que Dieu nous a donné pour que nous puissions savoir reconnaître ce qui est bien et ce qui est mal (cf. Hébreux 13 :18).
Lorsque nous avons rencontré Christ, notre conscience a été purifiée et renouvelée (cf. Hébreux 10 :22), notre échelle de valeur a changé, la Parole de Dieu est devenue notre référence et le Royaume de Dieu notre valeur fondamentale. Il est donc important de cultiver une relation permanente avec le Saint-Esprit afin qu’Il puisse modeler notre conscience. Il y a des choses importantes pour Dieu que nous avons tendance à négliger et certaines choses importantes pour nous ne le sont pas du tout pour Dieu... Esaü avait une conscience aiguë de sa faim, en revanche il n’avait aucune conscience en ce qui concernait son droit d’aînesse. C’est ce qui l’a amené à accepter de troquer ce dernier contre un simple plat de lentilles, échangeant ainsi un privilège assurant son avenir contre quelque chose d’immédiat (cf. Genèse 25 :29-34). Notre conscience doit toujours rester centrée sur le futur, avec l’éternité en ligne de mire, ce qui va nous inspirer dans nos choix immédiats en tenant compte des conséquences futures, car Dieu s’intéresse à notre éternité avant toute chose. Rappelons-nous : que nous servirait-il de gagner le monde si nous perdons notre âme (cf. Matthieu 16 :26) ?
Le péché étouffe notre conscience, ainsi par exemple la personne qui commet l’adultère dans ses pensées et qui ne se laisse pas reprendre par Dieu au travers de sa conscience va trouver des excuses pour penser que ce n’est pas si grave et que finalement ce n’est même pas un péché. Ce qui risque d’engendrer l’action physique de l’adultère, car éteindre sa conscience c’est ouvrir la porte à une manière de vivre de péché. Lorsque quelqu’un banalise quelque chose de grave aux yeux de Dieu, c’est qu’il en est probablement coupable lui-même ou prêt à y succomber. Tu connais certainement cette histoire qui dit que si tu jettes une grenouille dans une casserole d’eau bouillante elle va en ressortir immédiatement, alors que si tu la mets dans de l’eau froide et que tu fais ensuite chauffer l’eau, cette grenouille va mourir sans même essayer de sortir de la casserole. De la même manière, le péché, sous le couvert de la tolérance, essaye de faire passer certaines choses comme normales, alors qu’aux yeux de Dieu elles ne le sont pas... Souvenons-nous toujours que Dieu aime le pécheur et qu’Il s’est donné Lui-même pour le libérer de son péché, par contre Dieu hait le péché. Notre conscience a besoin de rester affinée grâce à notre relation avec Dieu, afin que nous ne tombions pas dans la religiosité qui condamne à tout bout de champ ni dans le piège de la tolérance de l’humanisme.
C’est pour cette raison que nous avons besoin de rester centrés sur Jésus et que notre esprit soit animé par le Saint-Esprit, car c’est ce qui nous permettra de vivre dans la plénitude de la grâce de Dieu sans sombrer dans le compromis. Lorsque notre conscience nous reprend, la seule véritable réponse à donner est la repentance, car c’est cette dernière qui nous permet d’avoir une conscience purifiée en nous redonnant une véritable sensibilité à la voix de Dieu.
Notre conscience n’est jamais trop sensible et il est important de bien savoir l’écouter, car c’est le tympan de notre cœur pour être à l'écoute de la voix de Dieu. Prends donc un moment avec Dieu et je t’encourage à décider devant Dieu d’écouter et de suivre ta conscience.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org
La sainteté, ce n’est pas avoir une auréole et marcher cinquante centimètres au-dessus du sol, mais c’est un état de vie : une vie de mise à part pour Dieu
Jean 17 :15-19 Louis Segond
15 Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.
16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
17 Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.
18 Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.
19 Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité.
Lis Jean 17 :15-19 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Dans ce texte de Jean 17, pour quelle raison Jésus prie-t-Il Son Père ?
➤ Quelle est la première demande de Jésus dans Sa prière ? Et pourquoi, selon toi ?
Lorsque l’on parle d’être saint, de nombreuses personnes n’ont pas une bonne vision de ce qu’est la sainteté́, pour beaucoup cela rime avec une vie monastique. Cette conception provient du système de canonisation de l’église traditionnelle qui nous transmet une image de saints auréolés et parfaits, lesquels semblent flotter en dehors de la réalité́ en vivant de manière quasi parfaite. Ceci est une fausse vision de la sainteté́. Pour d’autres, la sainteté rime avec quelque chose de négatif, d’austère, de triste, de frustrant et de contraignant... Au contraire, la sainteté est quelque chose de merveilleux, de joyeux et d'incroyablement épanouissant. Et en réalité, la sainteté n’est pas liée à nos actions mais à notre identité.
Dans ce texte de Jean 17, à quelques heures de Sa crucifixion, Jésus formule une prière particulière pour Ses disciples, donc pour nous aussi, afin que nous soyons saints. Cela révèle bien la conception que Jésus avait de la sainteté et de sa nécessité pour nous. Tout d’abord, Jésus va prier concernant notre relation avec le monde. Il ne demande pas au Père de nous retirer du monde, mais de nous garder du Malin. Ce qui s’oppose à ce que nombre de chrétiens espèrent secrètement, à savoir que Dieu les retire du monde pour les isoler dans Sa présence. Certains vont même essayer de faire le maximum pour sortir du monde, cependant ce n’est pas la volonté de Dieu. Il désire nous envoyer dans le monde. Ainsi, ce n’est pas à nous de sortir du monde, mais au monde de sortir de nous ! Car ce n’est pas en refusant d’affronter les pièges de la tentation et en s’isolant complètement que nous deviendrons résistants au péché. La sainteté, c’est tout sauf vivre dans une bulle, au contraire, c’est faire la différence dans le monde, à cause de Sa présence en nous.
Être saint, c’est choisir de répondre à l’appel de Dieu et à notre identité de disciples en mettant notre vie à part pour Le servir dans le monde, là où Il nous a placés pour être Sa lumière et apporter Son salut. Si Dieu avait prévu que nous sortions du monde, Il aurait simplement prévu de nous prendre avec Lui au ciel dès que nous l'avions rencontré ou après notre baptême. Mais ce n’est pas le cas, car Il a choisi de nous envoyer dans le monde pour être des ambassadeurs de Son Royaume et écrire Son histoire. Alors arrêtons de vouloir absolument sortir du monde, n’essayons pas de le faire en tentant de créer nos structures aseptisées de toute influence du monde... Au contraire, profitons de pouvoir être dans le monde pour y répandre la lumière et la vie de Christ, car c’est une chance unique que nous ne pourrons plus faire dans l’éternité...
Dieu désire que nous vivions afin de Le représenter dans le monde. Et c’est à nous de décider de mettre notre vie à part pour Le servir. Se mettre à part, c’est choisir de faire sortir le monde de nos vies afin que la plénitude de la nature de Christ et de Son Royaume nous remplisse. Cela vient toucher directement à la motivation de nos vies, à savoir est-ce que nous vivons pour nous-mêmes dans le but de satisfaire nos propres désirs ou est-ce que nous vivons pour Christ et pour Son Royaume ? Il s’agit de renoncer à faire de notre propre vie le centre de notre monde afin que Jésus devienne et soit notre seule raison de vivre et d’exister. Ainsi, nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour Celui – Christ – qui vit en nous, ce qui nous permet d’être dans le monde sans être du monde.
Adoptons donc cette vision positive et simple de la sainteté, à savoir une vie mise à part pour Le servir, et décidons de nous engager dans cette voie unique et exceptionnelle... Avant de continuer ta journée, prends un moment pour mettre ta vie à part pour Dieu, choisis de te libérer de tout ce qui te retient de Le servir, engage-toi simplement avec Lui, tu peux prier ces paroles inspirées d’Hébreux 12 :1-2 : « Je rejette tout fardeau et le péché qui m’enveloppe si facilement et je cours avec persévérance l’épreuve qui m’est proposé en gardant les yeux fixés sur Jésus qui est l’auteur de ma foi et qui la mène à la perfection ». Et fais de cette prière une habitude quotidienne...
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Matthieu 18:15-35 Louis Segond
15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
21 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
23 C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.
Le pardon, c’est remettre une dette à quelqu’un qui nous doit quelque chose ou qui nous a fait du mal et qui, par conséquent, a envers nous une dette morale
Lis Matthieu 18 :15-35 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Que nous enseigne Jésus ?
➤ A ton avis, qu’est-ce qui caractérise le vrai pardon ?
➤ Quelles sont les conséquences du pardon selon toi ?
Ce texte commence par les mots : « Si ton frère a péché... », car en réalité le pardon est la suite normale et la réponse logique du péché selon le cœur de Dieu. Comme nous l’avons vu précédemment dans le chapitre « Rencontrer Jésus et Le suivre », le péché est grave car il nous sépare de Dieu. Et Jésus nous enseigne ici d’abord sur la gravité du péché et le moyen d'aider une personne dans la foi qui a désobéi à la volonté de Dieu. Jésus nous révèle comment gagner la confiance et le cœur de cette personne a n de lui permettre de réaliser son erreur et de revenir vers Dieu avec repentance a n de recevoir le pardon. Car Dieu n’est pas là pour nous juger, mais pour nous pardonner et nous libérer.
Comme Jésus le relève ici, nous ne devons surtout pas cautionner le péché de quelqu’un par amour. Car en réalité si nous couvrons ou fermons l'œil sur le péché d’autrui, nous ne l’aimons pas vraiment : au contraire, nous le laissons s’éloigner de Dieu. Alors que lorsque nous aimons notre prochain, nous pouvons le confronter avec sa désobéissance avec amour, sans jugement, afin de l’accompagner dans la repentance et le processus de restauration...
Souvent les gens disent facilement : « il faut pardonner... ». En fait souvent ces personnes sont elles-mêmes dans le péché et ne veulent pas le régler, donc elles espèrent que Dieu va fermer les yeux sur leur péché quand elles arriveront dans l’éternité. Et donc elles aimeraient que l’on fasse la même chose pour eux ici sur la terre. Cependant pardonner n’est pas passer l'éponge sur les choses comme si de rien n’était, il s'agit de reconnaître et confronter les choses afin de les traiter, car cela nous détruit... C’est pour cette raison que Jésus prend le péché très au sérieux et nous appelle à en faire de même.
Il y a ensuite dans ce texte cette question de Pierre : « Si mon frère pèche contre moi... ». Là il ne s’agit plus de la relation de l’autre à l’égard de Dieu, mais de sa relation avec moi. Pierre sait qu’il a été offensé et qu'il le sera encore, cela fait partie de la vie, et il sait qu’il est sensé pardonner, cependant il aimerait savoir jusqu’où le pardon peut aller... Et c’est certainement la même chose pour nous aujourd’hui...
Il faut dire tout d’abord que le pardon nécessite de savoir reconnaître que l’on a été offensé, bafoué, trahi, abandonné, méprisé, victime d’une injustice, etc. Cela provoque en nous une blessure dans notre cœur qui, si elle n’est pas traitée, vient détruire notre relation avec l’autre, notre relation avec Dieu et parfois même notre identité.
Une fois que nous avons reconnu la dette matérielle, physique ou morale, provoquée du fait que nous ayons été offensés, il nous reste à prendre une décision : celle de remettre cette dette en choisissant de l’effacer. Car pardonner n’est pas passer sur les choses comme si de rien n’était, c’est reconnaître ce qui s’est passé et, devant Dieu, décider de pardonner à la personne qui nous a offensé. Cela revient à renoncer à notre droit de faire souffrir la personne jusqu’à ce qu’elle me donne ce qu’elle me doit, jusqu’à ce qu’elle paye sa dette envers moi... L’histoire à la fin de ce texte de Matthieu donne un exemple de non pardon : cet homme avait le droit de mettre son débiteur en prison, ce qu’il a fait. De la même manière, lorsque nous ne pardonnons pas, nous mettons les gens dans les prisons de notre non-pardon. Cependant Jésus nous a donné l'exemple lorsqu’Il a dit sur la croix : « Père, pardonne-leur... » (Luc 23 :34).
Pardonner, c’est donc premièrement reconnaître que l’on nous doit quelque chose, que nous avons un droit, et c'est alors faire le choix d’y renoncer sans condition, ni contrepartie... Le véritable pardon consiste à oublier ce qui s’est passé, à choisir de ne pas le remettre sur le tapis à l'avenir... On ne revient alors plus sur ce qui a été pardonné... Ainsi, si nous sommes à nouveau en conflit, nous ne pouvons plus dire des phrases comme : « c’est toujours la même chose », « tu m’avais fait cela », etc. Ce qui est pardonné appartient à Dieu et non plus à nous. C’est également ce que notre Dieu a fait avec nous : Il ne nous traite pas à la mesure de ce que nous avons fait en nous rappelant nos erreurs, Il nous a pardonné, libéré et Il nous traite à la mesure de Sa grâce... Agissons donc de même à l’égard de ceux à qui nous avons pardonné !
Savoir pardonner est puissamment libérateur car cela libère la personne à qui nous pardonnons et cela peut nous permettre de vivre une relation renouvelée avec elle. Mais cela nous permet également de sortir du piège de la haine et de l’amertume qui nous détruit... Avant d’aller plus loin, je t’encourage à prendre un temps avec le Saint-Esprit pour qu’Il puisse t'aider à sonder l'état de ton cœur. Laisse-Le te révéler si tu as laissé de l'amertume envers certaines personnes prendre racine afin que tu puisses prendre la décision de leur pardonner...
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org