Marc 5:35-43 Louis Segond
35 Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent : Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ?
36 Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement.
37 Et il ne permit à personne de l'accompagner, si ce n'est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques.
38 Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris.
39 Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, mais elle dort.
40 Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'avaient accompagné, et il entra là où était l'enfant.
41 Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis.
42 Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement.
43 Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sût la chose ; et il dit qu'on donnât à manger à la jeune fille.
Matthieu 11:12 Louis Segond
12 Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent.
Jean 2:1-11 Louis Segond
1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là,
2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin.
4 Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue.
5 Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira.
6 Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.
7 Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord.
8 Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent.
9 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, -ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, -il appela l'époux,
10 et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.
11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Lis Marc 5 :35-43, Matthieu 11 :12 et Jean 2 :1-11 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Quelle est cette violence dont parle Jésus et qu’est-ce cela t'inspire pour ta vie ?
➤ D’après ces textes, quelle est la violence de la foi et l’audace que tu peux voir ? Qu’est-ce que cela a demandé à ces auteurs ?
En tant que disciples de Christ, nous sommes appelés à être des provocateurs de miracles. C’est d’ailleurs exactement ainsi que le premier miracle de Jésus a eu lieu. Jésus ne faisait que ce qu’Il voyait le Père faire (cf. Jean 5 :19) et Il n’avait pas prévu de faire de miracles ce jour-là. Il va d’ailleurs clairement le dire à Marie (cf. Jean 2 :4). Cependant Marie ne va pas se laisser troubler par ce refus, elle va provoquer le miracle en ordonnant aux serviteurs d’obéir à Jésus (cf. Jean 2 :5), Le poussant ainsi à changer l’eau en vin. Son attitude est défiante et elle nous montre un exemple de ce que nous sommes appelés à vivre pour devenir des provocateurs de miracles et libérer ainsi la réalité du Royaume de Dieu.
Il y a cependant quelques éléments importants à considérer à ce sujet. La première des choses est la présence de Jésus. Il était invité au mariage et, pour vivre le miraculeux, nous avons besoin que Jésus, le Créateur de toutes choses, soit là. Nous devons faire de Lui notre Seigneur et permettre que Sa présence soit établie en nous par le Saint-Esprit, car Il est Celui qui fait les miracles et les prodiges. Ce texte nous montre aussi que Marie a pris conscience du besoin : il n’y avait plus de vin, ce qui est une situation problématique car c’était l’honneur de la famille du marié qui était en jeu. De la même manière, pour devenir provocateurs de miracles, nous devons prendre conscience des besoins qui nous entourent. Le miracle a pour but de révéler Jésus afin de transformer et bénir le monde qui nous entoure et afin que le plus de personnes possibles Le rencontrent. Nous ne sommes jamais motivés par nos intérêts, mais par notre amour pour Christ et pour notre prochain.
L’obéissance demeure certainement le point fondamental de la vie de disciple et c’est encore le cas ici. Les serviteurs ont choisi d’obéir à Marie, puis à Jésus, au risque de paraître stupides, voire même d’être punis pour avoir apporté de l’eau à la place de vin (cf. Jean 2 :7s). Devenir provocateur de miracles implique de choisir d’obéir à Dieu, et ce quel qu'en soit le coût et ce qu’Il va nous demander. C’est une décision que l’on prend au préalable et sur laquelle nous ne faisons aucun compromis. L’obéissance reste la clé de tout pour vivre le miraculeux, car Dieu va toujours agir en nous rendant partenaires avec Lui. Nous faisons ce que nous pouvons et Lui fait le reste.
Il est également nécessaire d’exercer la violence de la foi qui permet au Royaume de Dieu de se manifester et de se révéler. C’est ce que Marie fait lorsque Jésus la rejette, elle ne s’arrête pas aux obstacles et sait qu’Il est le seul à pouvoir faire quelque chose dans cette situation. Ainsi elle croit que Dieu peut même changer Ses plans, non que Dieu change dans Son caractère profond, mais simplement qu’Il met notre foi à l’épreuve. Il ne nous dit pas nécessairement ce qu’Il serait prêt à faire si nous avions seulement le courage d’oser le Lui demander et de nous mettre en action pour cela...
Cette violence de la foi s’exerce tout d’abord contre nous-mêmes, contre notre nature humaine qui s’oppose à la volonté de Dieu mais également contre les circonstances de ce monde qui sont diamétralement contraires aux réalités du Royaume de Dieu. Être violent, c’est renoncer à s’écouter et à considérer ce que nous voyons comme la vérité, mais au contraire choisir de libérer notre foi en Dieu pour que Son règne vienne.
Jésus attend que nous nous mettions en action pour provoquer le miraculeux et que de nombreuses vies soient changées et bouleversées... C’est à nous de faire le premier pas pour cela. Ayons le courage de Lui demander d’intervenir tout en agissant en accord avec Sa Parole. Le monde a besoin d’une manifestation de la puissance et de l’amour de notre Dieu et c’est par toi que cela va se produire....
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org
Éphésiens 1:22-23 Louis Segond
22 Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Église,
23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Éphésiens 2:20 Louis Segond
20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire.
Matthieu 16:18 Louis Segond
18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
Romains 9:26 Louis Segond
26 et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.
Lis Éphésiens 1 :22-23 et 2 :20, Matthieu 16 :18, Romains 9 :26 et Galates 4 :5-6 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Comment est-ce que ces textes décrivent l’Eglise ?
➤ Et selon toi, que signifient ces différents noms et qu’est-ce que cela implique pour nous aujourd’hui ?
Dans Matthieu 16 :18, Jésus dit : « Je bâtirai mon Église... ». Cela nous montre plusieurs choses : tout d’abord, que l’Église appartient à Dieu et à personne d’autre. Il en est Le seul propriétaire. L'Église est là pour Lui et pour servir Ses objectifs. Personne ne peut s’approprier l’Église ou l’utiliser pour servir ses propres buts et objectifs. En fait, l’Église, c’est nous qui, ensemble, servons Sa vision et il n’est jamais question de notre propre ministère mais de Son ministère. Nous devons être vigilants, quel que soit notre niveau de responsabilité, de ne jamais nous approprier l’Église ou le ministère en disant des choses comme : c’est mon église, ma vision, mon ministère, etc. Car, si c’est le cas, tu ne cherches au fond qu'à bâtir ta propre petite personne et non pas Son Royaume. En outre, nous ne sommes pas appelés à bâtir Son Église, mais à faire des disciples. Dieu seul bâtit. Par conséquent, si nous croyons être responsables de défendre Dieu en protégeant l’honneur de l’Église, nous nous trompons. En revanche, nous avons le devoir de rester proches de Lui pour accomplir Sa volonté et être des disciples qui reflètent Sa nature et Son amour, car c’est ainsi qu’Il bâtit Son Église.
Paul compare également l’Église à un temple dont le fondement est Jésus-Christ et dont la pierre angulaire sont les apôtres et les prophètes. Cela implique que certains hommes partagent le ministère de fondation de Jésus dans l’édification de Son Église, tel Paul qui se décrit lui-même comme étant un sage architecte (cf. 1 Corinthiens 3 :10) tout en reconnaissant que le fondement est toujours et uniquement Jésus. En fait, ce fondement, c’est la révélation de qui est Christ et cette révélation est le fruit d'une intimité avec Lui. C’est ainsi que Jésus a pu dire à Pierre qu’Il bâtirait Son Église sur la révélation que celui-ci avait reçue, à savoir que Jésus était le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ainsi, pour vivre l’Église, nous n’avons pas besoin de notre sagesse, ni de notre intelligence humaine, mais de la révélation que Christ nous donne. La référence au temple nous parle également du fait que Dieu désire que Sa gloire demeure continuellement dans Son temple, c'est-à-dire l’Église. C'est pourquoi l’Eglise doit être constituée d'un groupe de gens qui, lorsqu’ils se rassemblent, expérimentent la gloire de Dieu ainsi que toute la puissance du surnaturel. Se rassembler pour célébrer Dieu n’est jamais ennuyeux ou religieux, au contraire, c’est un temps de joie et de réjouissance.
L’Église nous est encore présentée comme une maison ou, pour le dire autrement, une famille. En ce sens, l’Église est par excellence un lieu de vie et de liberté. En rencontrant Jésus et en entrant dans la réalité spirituelle de Sa maison, nous nous sentons pour la première fois de notre vie « à la maison », dans un environnement où nous sommes libres d’être nous-mêmes sans chercher à jouer un rôle, ni à prouver quoi que ce soit... Lorsque l’Église est vécue comme une communauté d’amour basé sur l’amour de Christ, alors elle est une source de guérison et de réconciliation pour les hommes et les femmes dont la vie a été brisée parce qu’ils étaient éloignés du Père céleste.
L’Église est comparée à un corps, mais nous n’allons pas en parler pour l’instant car nous y reviendrons plus tard en détail. Enfin, dans les textes que nous avons lus, il est parlé de l’Église comme d'une nation. Ce qui implique que notre appartenance à l’Église de Jésus-Christ nous confère une identité nouvelle. Bien que nous ne perdions pas notre identité culturelle et nationale, nous devenons premièrement citoyens du Royaume de Dieu. Tu peux être sans papiers sur cette terre, néanmoins ton nom est inscrit sur les registres du ciel. Tu peux avoir perdu tes droits sur cette terre, il n'en reste pas moins que tu as reçu l’autorité d’enfant de Dieu et que ton Père est le Roi des rois.
Être membre de Son Église est un privilège extraordinaire qu'Il nous a donné uniquement par amour pour nous. Cela nous encourage à prendre notre place et à vivre pleinement la réalité de l’Église dans la relation avec Christ, avec les autres et le monde. Prends un moment pour méditer tout ce que tu viens de lire sur l’Église et ce que cela implique dans ta vie quotidienne.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
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Romains 6:1-14 Louis Segond
1 Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
2 Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?
3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés?
4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,
6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
7 car celui qui est mort est libre du péché.
8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
9 sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
10 Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit.
11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.
12 Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises.
13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.
14 Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.
1 Corinthiens 10:2 Louis Segond
2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,
Lis Romains 6 :1-14 et 1 Corinthiens 10 :2 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Pourquoi le fait d’être complètement plongé dans l’eau est-il si important pour le baptême ?
➤ En quoi la traversée de la Mer Rouge est-elle un symbole de notre baptême ?
La forme du baptême n’est pas anodine, il y a une réelle puissance dans le fait d’être totalement immergé dans l’eau. Le réformateur Martin Luther a dit : « Je souhaite que ceux que l’on doit baptiser, soient totalement immergés dans l’eau selon la signification du mot et de l’ordonnance. Il serait bon d’avoir un signe parfait et accompli d’une chose si parfaite et accomplie ». Et Thomas d’Aquin, qui a eu une grande influence sur le catholicisme jusqu’à aujourd’hui, se plaisait à parler du baptême par immersion comme le mode de baptême le plus louable. En effet, bibliquement parlant, le baptême implique une immersion totale dans l’eau, comme le mot grec « baptizo » l’indique très clairement.
Le contexte biblique nous révèle que le baptême était toujours pratiqué dans des lieux où il y avait beaucoup d’eau et l’histoire de l’Eglise montre que ce n’est que vers le 14ème siècle que le baptême par aspersion est devenu la norme. Avant cela les baptêmes étaient essentiellement pratiqués par immersion. De ce fait, on peut dire qu’une personne ayant reçu quelques gouttes d’eau sur la tête n’a pas réellement été baptisée selon les Écritures. Ce qui implique dans ce cas que le fait de passer par les eaux du baptême n’est pas un « re-baptême », mais il s’agit de l’acte du baptême enseigné par Jésus Lui-même.
En prenant le baptême, on fait exactement comme ce grand général qui, à peine débarqué dans le pays à conquérir, a fait brûler tous les navires de son armée afin de s’assurer que personne ne puisse être tenté de battre en retraite. C’était la victoire ou la mort ! De la même manière, le baptême est non seulement une immersion totale comme son nom l’indique, mais c’est aussi un point de non-retour, une rupture totale et définitive avec la vie passée pour entrer dans cette nouvelle vie de disciple et de victoire.
Dans 1 Corinthiens 10 :2, Paul parle de la traversée de la Mer Rouge par le peuple d’Israël lors de sa sortie d’Egypte comme d’un symbole, d'une préfiguration du baptême. Lorsqu'elle s'est refermée, la Mer Rouge a recouvert les Egyptiens (Exode 14 :21-31) qui poursuivaient les Israélites. Si, comme certains l’ont suggéré, il ne s’agissait pas d’une mer, mais d’un marécage, il aurait fallu un miracle extraordinaire pour faire couler toute une armée dans un simple marécage qui pouvait être traversé à pied sec... Non, la Mer Rouge était profonde et le miracle de son ouverture par Dieu est le symbole de la puissance du baptême qui nous sépare définitivement du passé, en nous libérant de l’esclavage du péché, et qui coupe la route à l’ennemi qui voudrait nous faire renoncer à notre décision de suivre Jésus.
A ce propos, il est important de noter que ce peuple qui sortait de l’esclavage a été entièrement guéri de toutes maladies et infirmités lors de la traversée de la Mer Rouge. De la même manière, il y a dans le baptême une puissance pour la guérison et la libération de l’esclavage du péché ou des dépendances. Le baptême n’est pas un symbole ou un rite religieux, c’est un véritable acte de foi qui a une portée spirituelle puissante. Lorsque tu sors des eaux du baptême, il y a une véritable séparation d'avec ta vie passée. Ce qui explique la raison pour laquelle il y a souvent un combat intérieur, voire familial, assez fort durant le temps qui précède le baptême...
Si ce combat est mal compris, la personne risquera de repousser son baptême, voire de l’annuler en prétextant que ce n’est pas nécessaire pour son salut ou qu’elle n’est pas prête. S’il est certain que seule la foi sauve, le fait de ne pas prendre le baptême conduit généralement à un échec de notre vie chrétienne sur cette terre. Car nous ne sommes pas sauvés uniquement pour aller au ciel, mais également pour manifester la gloire de Dieu sur la terre, pour devenir des disciples de Christ qui font à leur tour des disciples et pour jouir de la plénitude de Ses promesses et de la vie en abondance qui nous a été offerte ! Médite au sujet de ce que cette rupture totale avec cette vie passée et cette libération veulent dire pour toi aujourd'hui.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
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Matthieu 18:15-35 Louis Segond
15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
21 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
23 C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.
Le pardon n'est pas lié à nos sentiments, c’est un acte d’obéissance. Souvent les sentiments ne suivent qu'à partir du moment où on prend la décision de pardonner.
Lis Matthieu 18 :15-35 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Qu'est-ce qui pourrait t’aider à pardonner à quelqu’un ?
➤ Comment peut-on savoir que l’on a vraiment pardonné, par quel signe le reconnaître ?
Voilà une vérité tellement importante et qui va changer ta manière de vivre... Pardonner ne dépend pas de ce que tu ressens, mais cela dépend de ce que Dieu dit. C’est pourquoi le pardon est une décision et un acte délibéré que l’on prend de manière indépendante de ce que l’on peut ressentir et penser...
Lorsque nous avons été offensés, il est naturel que tout dans nos sentiments et nos raisonnements nous dise de ne pas pardonner, et nous pouvons avoir des pensées de ce genre : « Cette personne l’a fait exprès, elle ne mérite pas mon pardon, lui pardonner serait l’encourager à recommencer, je souhaite qu'elle me le paie. C’est à elle de venir s’excuser, je suis dans mon bon droit », et ainsi de suite. Peut-être est-ce d'ailleurs ce qui tourne actuellement dans ta tête... Ce type de pensées nous conduit à dire : « Je ne peux pas pardonner maintenant, c’est trop tôt », etc. Cependant tu pourrais alors attendre dix ans de plus sans pouvoir parvenir à pardonner. Car ce ne sont pas nos sentiments qui doivent influer sur notre décision, mais c'est notre décision qui changera nos sentiments !
Comment devons-nous donc procéder ? Comme nous l’avons mentionné́ hier, Jésus a dit : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (Matthieu 5 :44). Ces mots ne sont pas une option de la vie chrétienne, c’est un ordre et, comme tout ordre, il est fait pour être exécuté.
Commence donc par prier pour ceux qui t’ont offensé en mentionnant leur nom et en les bénissant, en demandant à Dieu de leur faire du bien et de les faire prospérer. C’est naturel que tu ais de la peine à le faire et que tu ais des pensées qui te disent que ce n’est pas juste et ainsi de suite... C’est au moment de prier pour quelqu’un que l’on peut réaliser à quel point nous avons un blocage vis-à-vis de cette personne.
Ce qui nous conduit naturellement, dans la prière devant Dieu, à décider de pardonner. Il est important d’être spécifique afin de bien pouvoir annuler la dette qui nous était due. Parfois, cela peut aider d’écrire sur un papier ce que nous avons à pardonner et de le donner à Dieu en décidant de pardonner, puis de simplement brûler ce papier comme un signe concret pour mettre en évidence que la dette a été annulée.
Ce pardon doit parfois être suivi (lorsque c’est possible) d’un acte concret, par exemple une lettre ou une rencontre avec la personne ‒ ce qui peut libérer la réconciliation. Au moment où tu décides de pardonner, tu tends ta main pour que l’amour de Dieu coule en toi. A ce moment-là, Dieu te montre la personne qui t’a fait du mal avec Ses yeux et tu réalises à quel point cette personne était elle-même prisonnière de sa méchanceté, de son passé et des blessures qu’elle avait elle-même reçues. Et alors que tu continues à prier pour elle, tu vas te surprendre à l’aimer comme Dieu l’aime...
Parfois notre pardon commence par une demande de pardon. Souvent les gens qui nous ont fait du mal étaient en position d’autorité par rapport à nous et notre réaction naturelle a été la rébellion et la haine face à toute forme d’autorité. En commençant par leur demander pardon pour notre attitude et à demander pardon à Dieu pour notre rébellion, nous ouvrons la porte à l’amour de Dieu et pouvons ainsi aider ces gens à reconnaître leurs torts. Le pardon peut ensuite être verbalisé. Tu ne dois pas te décourager si la personne réagit très mal sur le moment. Ta vie de prière personnelle aura un jour raison de ces murs apparemment infranchissables, notamment chez quelqu’un que tu aimes, tel un parent ou un ami proche. Tu as fait ce que Dieu te demandait. Continue simplement à prier.
La décision de pardonner nous libère mais elle est souvent suivie d'un sursaut quelques heures ou quelques jours plus tard : « Mais alors... Il/elle peut repartir libre, tranquillement, et je ne vais plus pouvoir le/la poursuivre... » ou de sentiments négatifs, car si nous avons décidé de pardonner, cela prend un peu plus de temps pour être restauré et guéri dans nos émotions. A ce moment-là, il est important de ne pas oublier notre décision de pardonner a n de ne pas retomber dans le cycle de la vengeance et de la haine. Après avoir décidé de pardonner, l'amour de Dieu ne coule pas toujours immédiatement en nous pour nous aider à aimer cette personne, c’est pourquoi il faut savoir tenir ferme sur sa décision.
Il faut savoir que le pardon est un style de vie, une décision durable. Il nous permet de vivre au niveau de la grâce et ne pas en redescendre. Il y a deux tests qui permettent de savoir si l'on a vraiment pardonné. Premièrement, il s'agit de se rendre compte si l'on est encore tenté de parler à quelqu’un d’autre de tout le mal que cette personne nous a faite... Si c’est le cas, nous n’avons pas réellement pardonné, car en racontant notre histoire, nous souhaitons secrètement trouver des supporters de notre amertume, des gens pour s’apitoyer avec nous sur notre sort. Deuxièmement, il s'agit de vérifier notre attitude intérieure lorsque l’on rencontre ces personnes et qu’on les regarde dans les yeux. Quels sont alors les sentiments qui s'agitent à l’intérieur de nous-mêmes ?
La décision de pardonner nous libère de la haine et de l’amertume. A tel point que cette libération est parfois suivie d’une guérison physique, notamment d’arthrose, d’ulcères, de maux de dos... Et toi, qu’as-tu besoin de décider aujourd’hui ?
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
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