Jour 7 – La générosité n’est pas une question d’argent, c’est une question de cœur et, en tant que disciples de Christ, nous sommes appelés à être généreux !

VERSETS RÉFÉRENCE :

Actes 20:35 Louis Segond
35 Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.

2 Corinthiens 8:1-5 Louis Segond
1 Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s'est manifestée dans les Églises de la Macédoine.
2 Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part.
3 Ils ont, je l'atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de leurs moyens,
4 nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l'assistance destinée aux saints.
5 Et non seulement ils ont contribué comme nous l'espérions, mais ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.

RÉFLEXIONS :

Lis Actes 20 :35 et 2 Corinthiens 8 :1-5 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Selon toi, pourquoi y a-t-il plus de joie à donner qu’à recevoir ? Merci de développer ta réponse.

Comment réagis-tu face à l’attitude des chrétiens de Macédoine dont Paul parle dans 2 Corinthiens 8 et qu’est-ce que cela t’inspire pour ta vie ?

CONTENU :

En parlant de finances, Jésus dit qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir... Où trouves-tu ta joie : dans le fait de recevoir ou de donner ? Il semble que souvent nous soyons de celles et ceux qui cherchons à recevoir, cela fait partie de notre nature égoïste. C’est cette constatation qui a poussé J. F. Kennedy à dire lors de son discours inaugural, le 20 janvier 1961 : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays... » (cf. wikipedia). La générosité commence au moment où nous cessons de nous centrer sur nous-mêmes et de croire que nous sommes le centre du monde pour commencer à nous tourner vers le monde qui nous entoure et à faire du Seigneur le centre de notre monde.

Notre Dieu est un Dieu extrêmement généreux qui donne avec abondance, la preuve en est qu'Il n’a pas regardé à la dépense et au prix payé lorsqu’Il a fait le plus grand de tous les sacrifices en offrant Son Fils unique à la croix pour que nous puissions être réconciliés avec Lui. La générosité est l'un des traits de Sa personnalité, c'est même Sa nature, et en tant que Ses disciples, nous sommes appelés également à exercer une générosité extravagante, à Son image. Et cette générosité extravagante implique de savoir donner de manière qui n’est pas calculée, mais au contraire sacrificielle. La joie de donner, c’est s’identifier à notre Seigneur pour permettre à Son Royaume d’avancer.

Les disciples de Christ sont appelés à être les personnes les plus généreuses qui soient sur toute la surface de la terre. Ce qui implique que l’on ne donne pas parce que l’autre le mérite ou peut nous le rendre, on donne simplement par amour et pour révéler la nature de Christ. Par exemple, lorsque tu vas au restaurant et que la personne qui te sert n’est pas très agréable, sois extravagant et laisse-lui un bon pourboire. Révèle l’amour inconditionnel de Christ partout où tu vas. Dieu est toujours bon et nous sommes appelés à être connus pour notre amour et notre générosité. Ou encore, lorsque tu fais tes courses au supermarché, pourquoi ne paierais-tu pas pour le client qui te précède ou qui te suit, ou pour un autre client à la station-service ou au restaurant, sans autre raison que de bénir ? Essaie et tu verras la joie que cela procure, pour le Seigneur, pour toi et pour l’autre...

Être généreux est une attitude qui vient du cœur et cela ne dépend pas du tout de ce que l’on peut posséder. Ce texte de 2 Corinthiens 8 vient nous défier. On y découvre que les Macédoniens étaient non seulement persécutés, mais étaient également dans une situation de pauvreté profonde (cf. 2 Corinthiens 8 :2). Malgré cela, ils donnaient abondamment et sans compter avec une joie débordante. Ils ont même donné au-delà de leurs capacités, en insistant qui plus est pour le faire. La générosité n’est pas un acte de pitié ou quelque chose que l'on fait pour se donner bonne conscience, c’est un acte sacrificiel qui vient du cœur. Donner est une grâce, celle de s’identifier à la nature de Dieu et de collaborer avec Lui a n que Son règne vienne.

Aucune excuse ne peut nous empêcher de vivre de manière généreuse et rien ne justifie de ne pas commencer dès maintenant. La générosité commence lorsque nous cessons de vivre pour nous-mêmes, lorsque nous nous donnons entièrement à Christ et pour la cause de Son Royaume... Dieu désire faire de toi une personne joyeuse, alors pourquoi ne pas prendre l’habitude tous les jours de Lui demander ce que tu peux donner aujourd’hui et à qui ?

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

Jour 3 – NOTRE CONSCIENCE : LE TYMPAN DE NOTRE COEUR

Notre conscience est le tympan de notre cœur et est appelée à s’affiner.

VERSETS RÉFÉRENCE :

Genèse 25:27-34 Louis Segond
27 Ces enfants grandirent. Ésaü devint un habile chasseur, un homme des champs ; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes.
28 Isaac aimait Ésaü, parce qu'il mangeait du gibier ; et Rebecca aimait Jacob.
29 Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue.
30 Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C'est pour cela qu'on a donné à Ésaü le nom d'Édom.
31 Jacob dit : Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse.
32 Ésaü répondit : Voici, je m'en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d'aînesse ?
33 Et Jacob dit : Jure-le moi d'abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d'aînesse à Jacob.
34 Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s'en alla. C'est ainsi qu'Ésaü méprisa le droit d'aînesse.

RÉFLEXIONS :

Lis Genèse 25 :27-34 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Selon ce texte, est-ce qu’Esaü était conscient de ce qui était important pour Dieu ? Explique...

De quoi notre conscience a-t-elle besoin d’être purifiée ?

CONTENU :

La conscience est un cadeau que Dieu a mis à l'intérieur de chaque être humain : que nous connaissions Dieu ou pas, nous avons une conscience. Cependant, lorsque nous avons placé notre confiance en Dieu, nous découvrons que notre conscience s’affine et devient de plus en plus sensible. Néanmoins, nous devons aussi savoir que la conscience peut être réduite au silence ou même être étouffée. Notre conscience est façonnée par les personnes auxquelles nous faisons confiance, ainsi que par notre éducation, le système de valeur de notre société, etc. C’est un moyen que Dieu nous a donné pour que nous puissions savoir reconnaître ce qui est bien et ce qui est mal (cf. Hébreux 13 :18).

Lorsque nous avons rencontré Christ, notre conscience a été purifiée et renouvelée (cf. Hébreux 10 :22), notre échelle de valeur a changé, la Parole de Dieu est devenue notre référence et le Royaume de Dieu notre valeur fondamentale. Il est donc important de cultiver une relation permanente avec le Saint-Esprit afin qu’Il puisse modeler notre conscience. Il y a des choses importantes pour Dieu que nous avons tendance à négliger et certaines choses importantes pour nous ne le sont pas du tout pour Dieu... Esaü avait une conscience aiguë de sa faim, en revanche il n’avait aucune conscience en ce qui concernait son droit d’aînesse. C’est ce qui l’a amené à accepter de troquer ce dernier contre un simple plat de lentilles, échangeant ainsi un privilège assurant son avenir contre quelque chose d’immédiat (cf. Genèse 25 :29-34). Notre conscience doit toujours rester centrée sur le futur, avec l’éternité en ligne de mire, ce qui va nous inspirer dans nos choix immédiats en tenant compte des conséquences futures, car Dieu s’intéresse à notre éternité avant toute chose. Rappelons-nous : que nous servirait-il de gagner le monde si nous perdons notre âme (cf. Matthieu 16 :26) ?

Le péché étouffe notre conscience, ainsi par exemple la personne qui commet l’adultère dans ses pensées et qui ne se laisse pas reprendre par Dieu au travers de sa conscience va trouver des excuses pour penser que ce n’est pas si grave et que finalement ce n’est même pas un péché. Ce qui risque d’engendrer l’action physique de l’adultère, car éteindre sa conscience c’est ouvrir la porte à une manière de vivre de péché. Lorsque quelqu’un banalise quelque chose de grave aux yeux de Dieu, c’est qu’il en est probablement coupable lui-même ou prêt à y succomber. Tu connais certainement cette histoire qui dit que si tu jettes une grenouille dans une casserole d’eau bouillante elle va en ressortir immédiatement, alors que si tu la mets dans de l’eau froide et que tu fais ensuite chauffer l’eau, cette grenouille va mourir sans même essayer de sortir de la casserole. De la même manière, le péché, sous le couvert de la tolérance, essaye de faire passer certaines choses comme normales, alors qu’aux yeux de Dieu elles ne le sont pas... Souvenons-nous toujours que Dieu aime le pécheur et qu’Il s’est donné Lui-même pour le libérer de son péché, par contre Dieu hait le péché. Notre conscience a besoin de rester affinée grâce à notre relation avec Dieu, afin que nous ne tombions pas dans la religiosité qui condamne à tout bout de champ ni dans le piège de la tolérance de l’humanisme.

C’est pour cette raison que nous avons besoin de rester centrés sur Jésus et que notre esprit soit animé par le Saint-Esprit, car c’est ce qui nous permettra de vivre dans la plénitude de la grâce de Dieu sans sombrer dans le compromis. Lorsque notre conscience nous reprend, la seule véritable réponse à donner est la repentance, car c’est cette dernière qui nous permet d’avoir une conscience purifiée en nous redonnant une véritable sensibilité à la voix de Dieu.

Notre conscience n’est jamais trop sensible et il est important de bien savoir l’écouter, car c’est le tympan de notre cœur pour être à l'écoute de la voix de Dieu. Prends donc un moment avec Dieu et je t’encourage à décider devant Dieu d’écouter et de suivre ta conscience.

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

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Jour 7 - Pardonner est possible à tous

VERSETS RÉFÉRENCE :

Luc 23:34 Louis Segond
34 Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.

Actes 7:59-60 Louis Segond
59 Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
60 Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.

RÉFLEXIONS :

Pardonner est possible à tous et nous pouvons le vivre grâce au pardon que Dieu nous a accordé et à l’amour qu’Il répand dans nos cœurs.

Lis Luc 23 :34 et Actes 7 :59-60 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Qu’est-ce qui m’empêche de pardonner ? Comment puis-je dépasser ces obstacles ?

Quelles sont les étapes qui marquent une démarche de pardon ?

CONTENU :

En lisant ces deux passages où Jésus et Etienne sont mis à mort de manière totalement injuste, nous ne pouvons qu’être défiés par leur réaction. Tous deux choisissent de pardonner et de bénir au lieu de maudire, ce qui serait certainement la réaction naturelle à avoir en pareille situation ; et l’histoire nous montre de nombreux exemples d’hommes et de femmes qui, au moment d’être exécutés, maudissent leurs juges et leurs bourreaux. Nous voyons donc que pardonner n’est pas quelque chose de facile et que sans l’amour de Dieu manifesté dans nos cœurs, il est presque impossible de pardonner réellement...

Ne croyons pas que le fait de pardonner est uniquement réservé à certaines personnes en particulier, car ce n’est pas le cas. Tout comme nous avons tous été pardonnés pour nos péchés (même si nous avons à saisir ce pardon par la foi pour être réconciliés avec Dieu), nous sommes tous appelés à pardonner aux autres, quels qu'ils soient. Aucune exception ni aucune excuse ne peuvent nous empêcher de vivre ce cadeau extraordinaire qu’est le pardon... Alors ne laissons pas le mensonge nous tromper et choisissons de vivre tous les jours de notre vie dans la liberté que le pardon nous offre.

Pardonner comme Dieu nous a pardonnés et aimés ne peut se faire que parce que Dieu nous a aimés le premier et c’est dans notre relation avec Lui que nous pouvons agir de même, que nous pouvons puiser la force et le courage de pardonner. Cependant, il est bon de pouvoir être concret sur la manière de procéder, c'est pourquoi vous trouverez ici les étapes principales jalonnant le cheminement du pardon.

Tout d’abord, nous sommes invités à prier pour ceux qui nous ont fait du mal et à les bénir (cf. Matthieu 5 :44). En agissant ainsi, nous prenons la décision de les aimer, c'est-à-dire de leur manifester le cœur de Dieu qui, Lui, les aime déjà et les a toujours aimés...

Ensuite, il s’agit de ne pas se voiler la face ni d'essayer d’excuser les personnes ou encore de minimiser les choses. En effet, nous avons besoin de reconnaître le mal qui nous a été fait et de mettre la lumière sur la douleur que nous avons éprouvée. Afin d'être mieux à même de définir la dette que la personne a à notre égard, mettre les choses par écrit peut nous aider.

L’étape suivante est de décider de pardonner. Il peut parfois être bon de s'entourer d'une personne qui sera comme un témoin de notre décision. A ce moment-là, si tu as écrit les offenses qui t'ont été afligées, prends un moment pour brûler cette feuille, comme une déclaration de ton choix de ne pas y revenir.

Pour faire suite à cela, il peut s’avérer nécessaire que tu fasses une démarche de pardon concrète en écrivant ou rencontrant la personne qui t'a offensé.

Tout au long de ces dernières étapes, il est évident que l’on continue de prier pour la personne qui nous a offensé a n de la bénir. Maintenant, nous pouvons décider de la voir comme Dieu la voit, avec Ses yeux et Son regard. Avant c’était diffcile de le faire, car nous étions aveuglés par l’offense.

En fin, nous choisissons de faire du pardon notre style de vie en restant toujours au niveau de la grâce sans nous laisser perturber par quoi que ce soit. Car le pardon n’est jamais un acte unique, c’est un style de vie, celui d’un disciple de Christ !

Prends un moment pour revoir ces différentes étapes et évaluer ta vie en fonction. Demande au Saint-Esprit de te révéler si tu as besoin d’agir et comment. Positionne-toi en décidant de faire du pardon un style de vie et cela quel que soit ce qui va t’arriver !

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

Jour 3 – Le Pardon : un acte d’obéissance

VERSETS RÉFÉRENCE :

Matthieu 18:15-35 Louis Segond
15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
21 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
23 C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.

RÉFLEXIONS :

Le pardon n'est pas lié à nos sentiments, c’est un acte d’obéissance. Souvent les sentiments ne suivent qu'à partir du moment où on prend la décision de pardonner.

Lis Matthieu 18 :15-35 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Qu'est-ce qui pourrait t’aider à pardonner à quelqu’un ?

Comment peut-on savoir que l’on a vraiment pardonné, par quel signe le reconnaître ?

CONTENU :

Voilà une vérité tellement importante et qui va changer ta manière de vivre... Pardonner ne dépend pas de ce que tu ressens, mais cela dépend de ce que Dieu dit. C’est pourquoi le pardon est une décision et un acte délibéré que l’on prend de manière indépendante de ce que l’on peut ressentir et penser...

Lorsque nous avons été offensés, il est naturel que tout dans nos sentiments et nos raisonnements nous dise de ne pas pardonner, et nous pouvons avoir des pensées de ce genre : « Cette personne l’a fait exprès, elle ne mérite pas mon pardon, lui pardonner serait l’encourager à recommencer, je souhaite qu'elle me le paie. C’est à elle de venir s’excuser, je suis dans mon bon droit », et ainsi de suite. Peut-être est-ce d'ailleurs ce qui tourne actuellement dans ta tête... Ce type de pensées nous conduit à dire : « Je ne peux pas pardonner maintenant, c’est trop tôt », etc. Cependant tu pourrais alors attendre dix ans de plus sans pouvoir parvenir à pardonner. Car ce ne sont pas nos sentiments qui doivent influer sur notre décision, mais c'est notre décision qui changera nos sentiments !

Comment devons-nous donc procéder ? Comme nous l’avons mentionné́ hier, Jésus a dit : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (Matthieu 5 :44). Ces mots ne sont pas une option de la vie chrétienne, c’est un ordre et, comme tout ordre, il est fait pour être exécuté.

Commence donc par prier pour ceux qui t’ont offensé en mentionnant leur nom et en les bénissant, en demandant à Dieu de leur faire du bien et de les faire prospérer. C’est naturel que tu ais de la peine à le faire et que tu ais des pensées qui te disent que ce n’est pas juste et ainsi de suite... C’est au moment de prier pour quelqu’un que l’on peut réaliser à quel point nous avons un blocage vis-à-vis de cette personne.

Ce qui nous conduit naturellement, dans la prière devant Dieu, à décider de pardonner. Il est important d’être spécifique afin de bien pouvoir annuler la dette qui nous était due. Parfois, cela peut aider d’écrire sur un papier ce que nous avons à pardonner et de le donner à Dieu en décidant de pardonner, puis de simplement brûler ce papier comme un signe concret pour mettre en évidence que la dette a été annulée.

Ce pardon doit parfois être suivi (lorsque c’est possible) d’un acte concret, par exemple une lettre ou une rencontre avec la personne ‒ ce qui peut libérer la réconciliation. Au moment où tu décides de pardonner, tu tends ta main pour que l’amour de Dieu coule en toi. A ce moment-là, Dieu te montre la personne qui t’a fait du mal avec Ses yeux et tu réalises à quel point cette personne était elle-même prisonnière de sa méchanceté, de son passé et des blessures qu’elle avait elle-même reçues. Et alors que tu continues à prier pour elle, tu vas te surprendre à l’aimer comme Dieu l’aime...

Parfois notre pardon commence par une demande de pardon. Souvent les gens qui nous ont fait du mal étaient en position d’autorité par rapport à nous et notre réaction naturelle a été la rébellion et la haine face à toute forme d’autorité. En commençant par leur demander pardon pour notre attitude et à demander pardon à Dieu pour notre rébellion, nous ouvrons la porte à l’amour de Dieu et pouvons ainsi aider ces gens à reconnaître leurs torts. Le pardon peut ensuite être verbalisé. Tu ne dois pas te décourager si la personne réagit très mal sur le moment. Ta vie de prière personnelle aura un jour raison de ces murs apparemment infranchissables, notamment chez quelqu’un que tu aimes, tel un parent ou un ami proche. Tu as fait ce que Dieu te demandait. Continue simplement à prier.

La décision de pardonner nous libère mais elle est souvent suivie d'un sursaut quelques heures ou quelques jours plus tard : « Mais alors... Il/elle peut repartir libre, tranquillement, et je ne vais plus pouvoir le/la poursuivre... » ou de sentiments négatifs, car si nous avons décidé de pardonner, cela prend un peu plus de temps pour être restauré et guéri dans nos émotions. A ce moment-là, il est important de ne pas oublier notre décision de pardonner a n de ne pas retomber dans le cycle de la vengeance et de la haine. Après avoir décidé de pardonner, l'amour de Dieu ne coule pas toujours immédiatement en nous pour nous aider à aimer cette personne, c’est pourquoi il faut savoir tenir ferme sur sa décision.

Il faut savoir que le pardon est un style de vie, une décision durable. Il nous permet de vivre au niveau de la grâce et ne pas en redescendre. Il y a deux tests qui permettent de savoir si l'on a vraiment pardonné. Premièrement, il s'agit de se rendre compte si l'on est encore tenté de parler à quelqu’un d’autre de tout le mal que cette personne nous a faite... Si c’est le cas, nous n’avons pas réellement pardonné, car en racontant notre histoire, nous souhaitons secrètement trouver des supporters de notre amertume, des gens pour s’apitoyer avec nous sur notre sort. Deuxièmement, il s'agit de vérifier notre attitude intérieure lorsque l’on rencontre ces personnes et qu’on les regarde dans les yeux. Quels sont alors les sentiments qui s'agitent à l’intérieur de nous-mêmes ?

La décision de pardonner nous libère de la haine et de l’amertume. A tel point que cette libération est parfois suivie d’une guérison physique, notamment d’arthrose, d’ulcères, de maux de dos... Et toi, qu’as-tu besoin de décider aujourd’hui ?

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

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Vie Victorieuse a pour objectif de publier des livres et des articles qui encouragent les disciples de Christ à vivre leur vie à la mesure de ce que Dieu a prévu pour eux, afin qu’ils soient de ceux qui écrivent l’Histoire et ne la subisse pas. Le but est de t’aider, toi et tes amis à grandir en Christ, à former des disciples et implanter des églises.
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