JOUR 5 - La confession ne se limite pas à ce que nous disons dans la prière, c’est toutes les paroles qui sortent de nos bouches... 

VERSETS BIBLIQUES :

Psaume 8 :3
2 Corinthiens 4 :13
Colossiens 3 :8
Genèse 1 :2-3
Jacques 3 :2-12

VERSETS RÉFÉRENCE :

Psaumes 8:3 Louis Segond
3 (8:4) Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées:

2 Corinthiens 4:13 Louis Segond
13 Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l'Écriture: J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé! nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons,

Colossiens 3:8 Louis Segond
8 Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l'animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche.

RÉFLEXIONS :

Lis Psaume 8 :3, 2 Corinthiens 4 :13 et Colossiens 3 :8 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Quelles sont les « paroles grossières » dont Paul parle ? Et de quelles paroles dois-tu te séparer ?

Comment vois-tu la « confession » dans ta vie de disciple ?

CONTENU :

Notre parole est importante et puissante. Nous sommes appelés à parler avec foi et par la foi, tout autant dans la prière que dans nos conversations quotidiennes. Notre vie en sera alors complètement transformée. Lorsque Dieu a prononcé les premières paroles au moment de la Création, la situation était sombre et sans réelle espérance, la Bible nous dit que la terre était informe, vide et dans les ténèbres (cf. Genèse 1 :2). Il est facile de parler positivement lorsque tout va bien, cependant il arrive parfois que nous nous trouvions dans des situations similaires à celles du début de la Genèse. Et si nous avions été là au début de la Création, nous nous serions peut-être dit : « Inutile d’insister, la situation est désespérée... Il y a bien l’Esprit à la surface des eaux, mais Il semble ne rien faire, comme toujours je me retrouve seul, j’abandonne... ». Non !

Dieu n’est pas comme cela, au contraire Il s’est réjoui car Il savait que l’Esprit n’était pas là en spectateur, mais qu'Il attendait la Parole pour agir. Il savait ce qu’Il allait faire, Il avait un plan, un rêve extraordinaire, c’est pourquoi Dieu a parlé avec foi et autorité et les choses se sont mises en place. Il a dit : « Que la lumière soit ! » et la lumière fut ! (cf. Genèse 1 :3). De la même manière, nous détenons cette autorité pour parler aux circonstances et le Saint-Esprit attend que nous ouvrions nos bouches pour se mettre en action. Ce n’est pas une question de prier, mais de dire ce que Dieu veut et de rester constants dans notre langage en tout temps, en toutes circonstances et quelles que soit les personnes présentes autour de nous.

Nous sommes appelés à être un peuple de foi, c'est-à-dire pas uniquement un peuple qui a de bonnes intentions, mais aussi qui annonce les choses qui vont arriver et qui vit à la mesure de cela. Le psaume 8 nous rappelle que ce peuple de foi n’est pas constitué uniquement d’hommes et de femmes matures dans la foi, mais également d’enfants et de nourrissons. Ainsi, confesser n’est pas réservé à une certaine élite, mais à toutes celles et ceux qui croient en Dieu et qui sont prêts à s’aligner sur Lui. L'allusion aux jeunes enfants établit une vérité importante, à savoir qu’il ne s’agit pas de connaissance intellectuelle, mais de simplicité de cœur. C’est de la simplicité et de la foi de notre cœur que notre bouche parle... Apprenons donc à rester simples et à croire en Dieu, car c’est par nos paroles que Dieu est glorifié et que Sa victoire prend place !

De plus, Paul nous exhorte à ne pas adopter de paroles grossières. Souvent nous pensons qu’il s’agit uniquement de ne pas dire de gros mots, ni de paroles déplacées. Cependant c’est beaucoup plus que cela : il s’agit de ne pas avoir de paroles inutiles, à savoir des propos qui révèlent notre incrédulité ou le fait que nous sommes centrés sur nous-mêmes et pas sur Lui. Les paroles grossières sont les paroles qui sont empreintes d’incrédulité, de doutes, de critiques... Nous récoltons toujours ce que nous semons, c’est pourquoi il est vital de savoir maîtriser notre langue même si c’est quelque chose de difficile (cf. Jacques 3 :2-12). Nous pouvons le faire en nourrissant notre foi au travers de la lecture de la Parole de Dieu et de l’intimité avec notre Père, pour ensuite permettre à notre bouche d’être l’expression de notre foi et de rien d’autre.

Le Saint-Esprit est venu vivre en nous, laissons-Le prendre toute la place et régner afin qu’Il libère dans notre cœur le rêve de Dieu pour notre génération, notre pays, notre situation, notre entourage, notre famille, notre église, etc. Et, à la mesure de Sa révélation, mets-toi en action, commence à déclarer Son rêve et la chose s’accomplira !

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

C’est urgent… Surtout ne te précipite pas !

Cela peut sembler tellement contradictoire, car qui dit urgent implique rapidité, ne pas attendre, etc… Ici Jésus ordonne à Ses disciples de rester à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils reçoivent la puissance d’en haut et pourtant il y a urgence… Et pour comprendre cette dernière, nous avons besoin de nous tourner dans Matthieu 28:19-20 qui nous donne plus d’éléments sur ce que dit Jésus, car cela se situe au même moment. Alors qu’Il s’apprête à être enlevé aux cieux, Jésus donne Ses dernières instructions et Son ordre de mission “faire de toutes les nations des disciples”. C’est urgent, car Il veut que personne ne périsse , mais que tous soient sauvés (cf. 1 Timothée 2:4). C’est le même ordre qui est pour nous aujourd’hui et la même urgence… Cependant Jésus demande à Ses disciples d’attendre avant de se mettre en action et il en est parfois de même pour nous.

Si vous avez déjà lu le début du livre des Actes, vous savez que 10 jours plus tard, ils sont encore 120 a être réunis dans la chambre haute à attendre ce que Jésus avait promis (cf. Actes 2:1-2). Entre le moment où Jésus a donné Ses instructions et le moment où le Saint-Esprit est venu, les disciples ont passé de 500 à 120 (cf. 1 Corinthiens 15:6). 380 sont partis, Dieu dans Sa grâce ne nous dit pas si c’est pour répondre à l’urgence de l’appel où par impatience de ne rien voir se passer… Ce qui est certain, c’est que personnellement je peux comprendre leur départ, si vous êtes comme moi assez actif(ve), il est parfois si difficile d’attendre, alors qu’on a déjà reçu les instructions…

Cependant savoir ce qui doit être fait ne sert à rien si on n’a pas tout ce qui est nécessaire. Les disciples savaient qu’ils devaient faire de toutes les nations des disciples, néanmoins, le principal leur manquait, à savoir le Saint-Esprit qui allait les accompagner dans leur mission. C’est Lui qui garantit le succès de la mission, en travaillant avec eux (et avec nous) et confirme la parole par les signes (cf. Marc 16:20). Savoir attendre pour recevoir toutes les instructions et la présence de Dieu est indispensable pour accomplir ce que Dieu nous demande… Et cela demande de savoir être patient(e) et persévérant(e) tout en résistant à la pression de vouloir agir ou de l’extérieur. Il est essentiel de ne jamais céder à la pression lorsque ce sentiment d’urgence est là, car bien souvent, tout comme les disciples nous devons savoir attendre pour recevoir encore quelque chose de Sa part… Vouloir agir trop vite conduit immanquablement à l’échec...

N’oublie jamais que Dieu n’est jamais en retard et que le temps de préparation, d’équipement et d’attente fait parti intégrante de Sa volonté… SI on revient à notre texte, Jésus aura pu libérer immédiatement le Saint-Esprit pour que les disciples reçoivent la puissance. Cependant Il a choisi de les laisser attendre, tout comme Il le fait parfois avec nous. Ces moments permettent à nos coeurs de devenir plus attentifs à Sa voix, de nous libérer de ce qui pourrait être de notre propre nature pour dépendre davantage de Lui, de ne pas agir pour une autre raison que la sienne, etc. Trop souvent les disciples ont tendance à croire que l’urgence veut dire tout de suite et ils se précipitent à agir sans aucun succès...

Ose prendre le temps d'écouter Dieu afin de vivre et agir à Son rythme... Assures-toi d'avoir bien reçu tout ce qui est nécessaire de Sa part avant de te mettre en action. Autre chose, reste dans une relation d'intimité avec Lui, ce qui t'évitera la procrastination et t'assurera le succès... Dieu a des projets spécifiques pour toi, Il désire te parler et te revêtir de Sa puissance pour ton monde... Alors mets-toi à Sa disposition et à Son écoute. 

Dieu t'a béni richement pour que tu bénisses abondamment...

Luc

Jour 6 – Oser être spécifique dans nos prières

VERSETS RÉFÉRENCE :

Luc 18:35-43 Louis Segond

35 Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin, et mendiait.
36 Entendant la foule passer, il demanda ce que c'était.
37 On lui dit: C'est Jésus de Nazareth qui passe.
38 Et il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!
39 Ceux qui marchaient devant le reprenaient, pour le faire taire; mais il criait beaucoup plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!
40 Jésus, s'étant arrêté, ordonna qu'on le lui amène; et, quand il se fut approché,
41 il lui demanda: Que veux-tu que je te fasse? Il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue.
42 Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t'a sauvé.
43 A l'instant il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple, voyant cela, loua Dieu.

RÉFLEXIONS :

Lis Luc 18 :35-43 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Pourquoi Jésus demande-t-il à cet aveugle ce qu’il attend de Lui ?

Lorsque je prie, est-ce que je suis spécifique ? Si oui, quel est le résultat et si non qu’est-ce qui m’empêche de l’être ?

CONTENU :

La prière est un privilège unique, c’est notre moyen d'être en relation avec Dieu. Lorsque nous prions, c’est avant toute chose pour passer du temps avec Dieu, pour vivre un moment de cœur à cœur avec Lui. Et c'est parce que la prière est un élément relationnel avec une personne, notre Dieu, que nous pouvons être spécifique dans notre prière. Cela commence par le fait de savoir à qui nous nous adressons : lorsque Jésus nous enseigne à prier, ce n’est pas vague. Il nous demande de nous adresser à une personne unique, notre Père qui se trouve dans un lieu particulier, les cieux (cf. Matthieu 6 :9). Prier de manière vague n’est qu’une pratique religieuse inutile, car cela signifie que l’on ne connaît pas de manière intime la personne à laquelle on s’adresse et que notre prière n’a rien de relationnelle. Notre Dieu s’étant révélé à nous, nous pouvons être spécifiques dans notre manière de nous adresser à Lui en l’appelant notre Père.

Il en est de même dans tous les domaines de notre vie de prière... Lorsque nous célébrons Dieu pour qui Il est, nous sommes appelés à déclarer clairement Son autorité, Ses titres, Ses noms, car il y a une puissance dans cela. De la même manière, lorsque nous entrons dans la repentance, il ne s’agit pas de simplement demander pardon pour tous nos péchés en globalité, mais il s'agit d'être spécifiques. Repentons-nous pour ce que le Saint-Esprit nous révèle, non pour nous rappeler nos fautes et nous accabler avec nos souvenirs, mais pour nommer ce à quoi nous renonçons et ce dont nous décidons de nous séparer définitivement. Il en est de même lorsque nous demandons des choses à Dieu : osons être précis et spécifiques. Souvent nous ne recevons pas par manque de précision et nous prions vaguement en espérant que Dieu nous donne ce dont nous avons besoin, sans Lui dire ce que nous désirons. Il est évident que le Seigneur sait ce qui est dans nos cœurs, mais Il aime l’entendre de nos bouches.

C’est ce que Jésus a fait par exemple avec cet aveugle (cf. Luc 18 :35-43) : en effet, s’il semblait évident que le plus important était qu’il retrouve la vue, Jésus lui a néanmoins demandé ce qu’il souhaitait. Le fait d’être spécifique nous permet tout d’abord de savoir mettre notre foi en action. Car la foi est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas (cf. Hébreux 11 :1). Être spécifique lorsque nous demandons quelque chose à Dieu, c’est savoir voir ce que Dieu va nous donner afin de nous accorder avec Lui et de le verbaliser dans notre prière. Ce qui nous permet tout d’abord de rester ciblé sur ce que Dieu nous a promis et va nous donner, mais également de ne pas changer de sujet de prières de manière régulière. Par exemple ne pas être spécifique va nous conduire à prier comme des girouettes en fonction de ce que nous ressentons et voyons. Dieu n’exauce pas le doute, mais Il répond toujours à la foi et prier spécifiquement est un acte de foi.

Parfois une des raisons qui nous nous pousse à prier de manière vague, c’est la crainte d’être déçus : nous ne voulons pas prendre le risque de ne pas voir s’accomplir les choses que nous avons demandées. Cependant, cela veut également dire que nous ne saurons jamais si Dieu a exaucé nos prières... Car nous ne pourrons pas mesurer cela. Dès lors, nous nous privons d'être encouragés en voyant la puissance de Dieu se manifester, et nous ne pouvons pas rendre à Dieu la gloire qui Lui revient. Enfin, notre foi ne peut alors pas être affermie, car cette dernière se développe comme un muscle : à mesure que nous l’exerçons, nous voyons Dieu agir et nous acquérons ainsi une foi pour des choses plus grandes. Ne pas prier spécifiquement, c’est s’assurer de stagner dans une vie chrétienne diminuée, médiocre. Un disciple prie de manière spécifique à la mesure de la révélation qu'il reçoit de qui est Dieu.

Prier de manière spécifique nécessite que nous sachions investir du temps pour chercher la présence de Dieu, pour apprendre à écouter Sa voix, reconnaître Sa volonté afin de tout simplement pouvoir nous accorder avec Lui... Prier spécifiquement n’est pas demander n’importe quoi à Dieu, c’est décider de faire du ciel notre référence – « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (cf. Matthieu 6 :10) – et c'est prier pour que ce qui nous est dévoilé dans les cieux devienne une réalité sur cette terre, dans notre quotidien et dans le monde dans lequel nous vivons... J’aimerais t'inviter à revisiter ta vie de prière et à t’assurer de prier de manière spécifique.

MA DÉCISION:

➤  Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

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Jour 6 – La sainteté une marche de tous les jours avec le Seigneur

La sainteté ne s'atteint pas en deux jours,
c’est une marche de tous les jours avec le Seigneur, un combat contre notre propre nature

VERSETS RÉFÉRENCE :

Galates 2:20 Louis Segond

20 J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.

RÉFLEXIONS :

Lis Galates 2 :20 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Comment puis-je vivre dans cette dimension où je vais vivre la vérité de ce verset ?

➤  Essaye de trouver une question que tu pourrais te poser pour t’aider à marcher dans cette vie de mise à part.

CONTENU :

Nous aspirons souvent à des solutions toutes prêtes et rapides, une sorte de « fast-food » spirituel qui permette à nos vies d’être transformées et améliorées rapidement et sans réel effort... Cependant, les choses ne fonctionnent pas ainsi dans nos vies chrétiennes. Paul compare la marche avec Christ à une course (cf. Philippiens 3 :14), et c’est une course dont nous ne franchirons la ligne d’arrivée que lorsque nous quitterons ce corps mortel alors que Jésus viendra nous chercher pour entrer dans la vie éternelle avec Lui. Or une course implique nécessairement une notion de discipline, car on ne peut espérer passer la ligne d’arrivée victorieux sans discipline. C’est un mot qui, généralement, n’est pas très apprécié et qui pourtant est directement lié à la vie chrétienne, car on ne peut être disciple sans discipline. En effet, pour vivre dans cette dimension de sainteté, de mise à part pour servir Dieu, nous devons persévérer jour après jour...

Ainsi donc, se mettre à part est directement lié à la vie de disciple, ce qui implique de tout faire pour devenir semblable à notre Seigneur et notre Maître. Se mettre à part, c’est se laisser transformer afin de ressembler à Celui qui nous envoie, car avant d’agir et de servir, nous sommes... Cela est important car notre service est fondé sur notre identité et la sainteté ne concerne pas nos actions mais notre cœur, notre identité même. Car vouloir changer nos actions sans en changer la racine va engendrer non seulement de la frustration, mais va également permettre aux choses anciennes de revenir. Ainsi la sainteté est une transformation profonde de nos vies afin de nous rendre meilleurs, et que nous devenions toujours plus semblables à Christ.

Le meilleur moyen de ressembler à quelqu’un, c’est d’être proche de la personne, à tel point qu’elle va commencer à déteindre sur nous. Nous allons adopter ses attitudes, son langage, sa manière de voir les choses jusqu’à sa personnalité même. La sainteté consiste à vivre avec Jésus d’une manière si intime que les gens, en nous voyant, vont s'exclamer : « Cette personne ressemble à Jésus ! ». Or le seul moyen d'y parvenir est de mourir à soi afin de vivre par et pour Lui. Trop souvent, en tant que chrétiens nous avons tendance à vouloir vivre en adoptant les paroles de Jean-Baptiste lorsqu’il parlait de Jésus : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (cf. Jean 3 :30). Cependant ces paroles, bien qu’elles soient bibliques, ne sont pas la volonté de Dieu pour nous aujourd’hui, elles appartiennent encore à l'ancienne alliance et Dieu a mieux pour nous. Car Jean-Baptiste, bien qu’il soit dans le Nouveau Testament, demeure le dernier prophète de l’Ancien Testament (cf. Luc 7 :28). Si nous nous appliquons à vouloir laisser Christ grandir en nous afin que nous diminuions, le risque est que dès que les défis et les épreuves vont arriver, notre nature humaine va grandir à nouveau et Christ diminuer... Ce que Dieu a prévu pour nous, c’est la mort... La mort à nous-mêmes afin que nous vivions pour Christ et qu’Il vive en nous. Paul en parle à de nombreuses reprises dans ses épîtres et particulièrement dans Galates 2 :20. Il ne s’agit pas bien sûr d’une mort physique, mais de mourir à notre nature humaine pour que la nature de Christ puisse pleinement vivre en nous. La marche dans la sainteté c’est cela : mourir à nos passions, à nos désirs, à nos convoitises, à nos projets, à notre volonté, à notre... Que tout ce qui est « moi », « je » et « mon » meure afin que Christ, Sa volonté, Ses désirs, Ses projets, ce qui Le passionne deviennent ce qui habite et motive nos vies. Ainsi le combat de la sainteté n’est pas contre des choses extérieures, ni même contre le diable. C’est contre nous-mêmes, contre notre propre nature qui s’oppose à Christ car elle est infectée par le péché.

Il n’y a pas de recettes pour vivre cela, cependant la Parole de Dieu est puissante et agissante et ce verset de Galates 2 :20 est certainement une clé qui nous est donnée afin de marcher dans la victoire. Pour Paul c’est une déclaration, un choix de vie qu’il proclame en nous exhortant à faire de même. J’aimerais t'encourager à prier ce verset tous les jours en prenant autorité sur ta chair afin qu’elle s’aligne toujours plus sur la volonté et les projets de Dieu...

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

Jour 1 - Le pardon, une dette morale

VERSETS RÉFÉRENCE :

Matthieu 18:15-35 Louis Segond

15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
21 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
23 C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.

RÉFLEXIONS :

Le pardon, c’est remettre une dette à quelqu’un qui nous doit quelque chose ou qui nous a fait du mal et qui, par conséquent, a envers nous une dette morale

Lis Matthieu 18 :15-35 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Que nous enseigne Jésus ?

A ton avis, qu’est-ce qui caractérise le vrai pardon ?

Quelles sont les conséquences du pardon selon toi ?

CONTENU :

Ce texte commence par les mots : « Si ton frère a péché... », car en réalité le pardon est la suite normale et la réponse logique du péché selon le cœur de Dieu. Comme nous l’avons vu précédemment dans le chapitre « Rencontrer Jésus et Le suivre », le péché est grave car il nous sépare de Dieu. Et Jésus nous enseigne ici d’abord sur la gravité du péché et le moyen d'aider une personne dans la foi qui a désobéi à la volonté de Dieu. Jésus nous révèle comment gagner la confiance et le cœur de cette personne a n de lui permettre de réaliser son erreur et de revenir vers Dieu avec repentance a n de recevoir le pardon. Car Dieu n’est pas là pour nous juger, mais pour nous pardonner et nous libérer.

Comme Jésus le relève ici, nous ne devons surtout pas cautionner le péché de quelqu’un par amour. Car en réalité si nous couvrons ou fermons l'œil sur le péché d’autrui, nous ne l’aimons pas vraiment : au contraire, nous le laissons s’éloigner de Dieu. Alors que lorsque nous aimons notre prochain, nous pouvons le confronter avec sa désobéissance avec amour, sans jugement, afin de l’accompagner dans la repentance et le processus de restauration...

Souvent les gens disent facilement : « il faut pardonner... ». En fait souvent ces personnes sont elles-mêmes dans le péché et ne veulent pas le régler, donc elles espèrent que Dieu va fermer les yeux sur leur péché quand elles arriveront dans l’éternité. Et donc elles aimeraient que l’on fasse la même chose pour eux ici sur la terre. Cependant pardonner n’est pas passer l'éponge sur les choses comme si de rien n’était, il s'agit de reconnaître et confronter les choses afin de les traiter, car cela nous détruit... C’est pour cette raison que Jésus prend le péché très au sérieux et nous appelle à en faire de même.

Il y a ensuite dans ce texte cette question de Pierre : « Si mon frère pèche contre moi... ». Là il ne s’agit plus de la relation de l’autre à l’égard de Dieu, mais de sa relation avec moi. Pierre sait qu’il a été offensé et qu'il le sera encore, cela fait partie de la vie, et il sait qu’il est sensé pardonner, cependant il aimerait savoir jusqu’où le pardon peut aller... Et c’est certainement la même chose pour nous aujourd’hui...

Il faut dire tout d’abord que le pardon nécessite de savoir reconnaître que l’on a été offensé, bafoué, trahi, abandonné, méprisé, victime d’une injustice, etc. Cela provoque en nous une blessure dans notre cœur qui, si elle n’est pas traitée, vient détruire notre relation avec l’autre, notre relation avec Dieu et parfois même notre identité.

Une fois que nous avons reconnu la dette matérielle, physique ou morale, provoquée du fait que nous ayons été offensés, il nous reste à prendre une décision : celle de remettre cette dette en choisissant de l’effacer. Car pardonner n’est pas passer sur les choses comme si de rien n’était, c’est reconnaître ce qui s’est passé et, devant Dieu, décider de pardonner à la personne qui nous a offensé. Cela revient à renoncer à notre droit de faire souffrir la personne jusqu’à ce qu’elle me donne ce qu’elle me doit, jusqu’à ce qu’elle paye sa dette envers moi... L’histoire à la fin de ce texte de Matthieu donne un exemple de non pardon : cet homme avait le droit de mettre son débiteur en prison, ce qu’il a fait. De la même manière, lorsque nous ne pardonnons pas, nous mettons les gens dans les prisons de notre non-pardon. Cependant Jésus nous a donné l'exemple lorsqu’Il a dit sur la croix : « Père, pardonne-leur... » (Luc 23 :34).

Pardonner, c’est donc premièrement reconnaître que l’on nous doit quelque chose, que nous avons un droit, et c'est alors faire le choix d’y renoncer sans condition, ni contrepartie... Le véritable pardon consiste à oublier ce qui s’est passé, à choisir de ne pas le remettre sur le tapis à l'avenir... On ne revient alors plus sur ce qui a été pardonné... Ainsi, si nous sommes à nouveau en conflit, nous ne pouvons plus dire des phrases comme : « c’est toujours la même chose », « tu m’avais fait cela », etc. Ce qui est pardonné appartient à Dieu et non plus à nous. C’est également ce que notre Dieu a fait avec nous : Il ne nous traite pas à la mesure de ce que nous avons fait en nous rappelant nos erreurs, Il nous a pardonné, libéré et Il nous traite à la mesure de Sa grâce... Agissons donc de même à l’égard de ceux à qui nous avons pardonné !

Savoir pardonner est puissamment libérateur car cela libère la personne à qui nous pardonnons et cela peut nous permettre de vivre une relation renouvelée avec elle. Mais cela nous permet également de sortir du piège de la haine et de l’amertume qui nous détruit... Avant d’aller plus loin, je t’encourage à prendre un temps avec le Saint-Esprit pour qu’Il puisse t'aider à sonder l'état de ton cœur. Laisse-Le te révéler si tu as laissé de l'amertume envers certaines personnes prendre racine afin que tu puisses prendre la décision de leur pardonner...

MA DÉCISION:

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Vie Victorieuse a pour objectif de publier des livres et des articles qui encouragent les disciples de Christ à vivre leur vie à la mesure de ce que Dieu a prévu pour eux, afin qu’ils soient de ceux qui écrivent l’Histoire et ne la subisse pas. Le but est de t’aider, toi et tes amis à grandir en Christ, à former des disciples et implanter des églises.
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