Jour 1 – Les miracles, les signes et les prodiges sont des interventions de Dieu dans notre quotidien

 

VERSETS RÉFÉRENCE : 

Actes 28:1-10 Louis Segond
1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid.
3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.
4 Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres: Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
5 Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.
7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris.
10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin. 

RÉFLEXIONS :

Lis  Actes 28 :1-10 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

En tant que disciple de Christ, comment définirais-tu le terme « miracle » en plusieurs points ?

Ce texte d’Actes 28 nous décrit une journée de l’apôtre Paul. A sa place, comment aurais-tu réagi ?

CONTENU :

Tout d’abord, il est important de bien déterminer le sens du mot « miracle », car notre vision du monde a été profondément marquée et remodelée par le rationalisme et le doute systématique. Pour être plus exact, notre pensée a été remodelée par une philosophie naturaliste et humaniste qui définit le monde comme étant le résultat de causes naturelles et matérielles. Ainsi, on ne vous empêchera pas directement de croire en Dieu : c’est beaucoup plus subtil que cela, on vous dira que vous pouvez croire ce que vous voulez, que cela est permis, mais que la réalité se limite au monde des causes naturelles. A partir de là, ce que vous croyez sur le plan du miraculeux est automatiquement relégué au domaine de l'imaginaire, et l'idée même de le tester sur le plan naturel semble absurde : les miracles n'existent pas... donc les miracles n'existent pas. Voilà en réalité la profondeur du raisonnement des philosophes qui disent que ce que vous croyez ne peut pas avoir d’influence sur la réalité, comme si la foi était totalement en dehors de la réalité. Au fond, c'est l’homme qui a créé un dieu à son image et non plus Dieu qui a créé l’Homme à Son image, ce qui conduit à un rejet et à un déni du miraculeux. On a tendance à s’appuyer sur ce que l’on connaît au lieu de reconnaître que Dieu est le Créateur de toutes choses, le Tout-Puissant qui opère des miracles.

Dans le texte que nous avons lu, nous lisons le descriptif d’une journée « normale » de l’apôtre Paul où Dieu intervient avec puissance. De la même manière, Il a prévu d’agrémenter le quotidien de chacun d'entre nous par Sa puissance. Paul fait naufrage, échappe à la mort et se retrouve sur l’île de Malte. Alors qu’il veut mettre du bois dans le feu, une vipère le mord. Les habitants du pays présents sur place se disent : « Il va mourir, c’est certainement un homme mauvais et la 'justice' l’a puni ». Car à leurs yeux et dans leur compréhension, la morsure de la vipère n’est pas le résultat des circonstances ou du hasard mais c’est une intervention surnaturelle. Par la suite, ils constatent que Paul n’est pas affecté par la morsure – ce qui est la conséquence de la promesse que Jésus nous a faite dans Marc 16 :16s. Ils en déduisent alors que Paul est un dieu. Tout cela se passe sur l’île de Malte, il y a près de 2000 ans et bien avant le rationalisme...

Qu’aurions-nous dit dans les mêmes circonstances ? Qu’il s’agit d’une chance extraordinaire, d’une coïncidence, que la vipère n’avait pas de venin, qu’elle était déjà morte, qu’en fait c’était une couleuvre, etc. ? Une chose est certaine, nous n’aurions jamais fait les mêmes déductions que les gens autour de Paul à ce moment-là. Et cela parce que notre vision du monde est différente : nous réfléchissons tout d’abord à toutes les causes naturelles possibles et nous laissons la place à la possibilité d’un miracle comme étant la dernière probabilité ! Voire souvent, cette dernière explication est tout simplement rejetée et on préfère l’appeler « hasard », tout en nous disant qu’il doit bien avoir une explication rationnelle et une cause naturelle et logique, mais que nos connaissances présentes ne nous permettent pas de l'expliquer.

Dieu ne nous demande pas d’abandonner notre logique ni de renoncer à notre quotient intellectuel parce que nous sommes disciples... Bien au contraire, Dieu nous invite à avoir l’intelligence de comprendre que le monde dans lequel nous vivons est plus grand que ce que nous pensons : il n’y a pas seulement un monde visible, il y a aussi un monde invisible et ce que nous voyons n’est que le résultat de ce qui se passe dans l'invisible (cf. Hébreux 11:3).

Un miracle est donc une irruption du monde invisible dans notre monde visible. C’est ce que nous ne voyons pas et espérons qui devient visible. Néanmoins le miracle biblique est bien plus qu’un phénomène surnaturel, c'est Dieu qui est à la source du miracle, à son origine, et non pas le diable. C’est une intervention de Dieu en faveur de sa Création. Ainsi, le simple fait que quelque chose soit surnaturel ne signifie pas nécessairement que cela vienne de Dieu.

Au travers de cette définition, il nous apparaît que les miracles accomplis par Jésus et qu’il accomplit encore aujourd’hui au travers de son corps, l’Eglise, ont toujours eu pour but pour révéler quelque chose du caractère et de la nature de Dieu. Ils sont une manifestation évidente de Son amour, de Sa compassion, ou d’autres facettes de son caractère telles que Sa justice, Sa  fidélité, Son omniscience, etc. Un vrai miracle divin va toujours amener à l’adoration de Dieu et à élever le nom de Jésus.

Un miracle n’est pas quelque chose que l’on peut faire par nous-mêmes, ce n’est pas un tour de magie ou quelque chose qui va attirer l’attention sur nous-mêmes. Dieu est l’unique auteur des miracles. Le livre des Actes montre très clairement que c’est Jésus, par le Saint-Esprit, qui opérait les miracles au travers des mains des apôtres. Pourquoi ne pas prendre un temps pour demander au Saint-Esprit de venir te rencontrer et te révéler tout ce qui pourrait faire obstacle au miraculeux dans ta vie ?

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

Jour 2 – Les limites qui nous empêchent de bien demander

VERSETS RÉFÉRENCE :

1 Jean 4:16 Louis Segond
16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.

Hébreux 11:6 Louis Segond
6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

Jean 8:29 Louis Segond
29 Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.

Jean 9:31 Louis Segond
31 Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui là qu'il l'exauce.

Matthieu 6:5-8 Louis Segond
5 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.
6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

Éphésiens 6:11 Louis Segond
11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

Galates 2:4 Louis Segond
4 Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir.

RÉFLEXIONS :

Lis 1 Jean 4 :16, Hébreux 11 :6, Jean 8 :29 et 9 :31, Matthieu 6 :5-8, Ephésiens 6 :11 et Galates 2 :4 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Essaye de réfléchir : pour ta propre vie, qu’est-ce qui bloque ou limite l’exaucement de tes prières ?

A l’aide des textes ci-dessus, énumère quelles sont les cinq raisons qui nous limitent dans la prière.

CONTENU :

Puisque nous pouvons TOUT demander à Dieu, qu’est-ce qui nous limite à recevoir ? Car comme un de mes amis aime à le dire, le problème n’est jamais en haut, mais toujours en bas... Pour le dire autrement, Dieu a déjà TOUT donné, nous avons TOUT reçu pleinement en Christ (Colossiens 2 :10). Alors qu’est-ce qui fait obstacle de notre côté ?

Tout d’abord, il est essentiel d’avoir une bonne image de Dieu, car autrement, cela nous empêche de croire et de vivre le « TOUT » de l’exaucement. Notre compréhension de qui est Dieu est souvent limitée par l’image qui nous a été transmise d’un Dieu sévère, sans états d’âmes, inflexible, absent et dur... Ce qui est absolument faux, car au contraire notre Dieu est un Dieu d’amour qui est bon. Certes, on peut parfois avoir l'impression qu'Il est sévère lorsqu'Il nous corrige ou lorsque nous payons les conséquences de nos erreurs, mais il faut savoir que Dieu nous corrige toujours dans l'amour. En fait, nous projetons souvent sur Dieu l'image de notre père terrestre, ce qui biaise notre façon de Le voir mais aussi notre façon de nous voir, tant L'imaginer comme sévère nous maintient dans une insécurité et nous fait nous sentir indigne de Lui) Sa nature et Son caractère ne sont que bonté et Il nous a déjà tout donné en nous donnant Jésus... C’est pour cela que nous pouvons clairement établir que la limite n’est jamais de Son côté. Ainsi, lorsque nous comprenons Son amour et Son désir de donner, nous commençons à nous attendre à recevoir de manière différente, et à demander également avec foi, sachant que nous allons recevoir.

Il y a aussi nos expériences qui nous limitent, comme par exemple toutes les prières qui n’ont pas encore été exaucées... Si nous ne sommes pas vigilants, chaque fois que nous prions sans voir de résultats, nous pouvons laisser la déception, le doute, voire l’incrédulité gagner nos cœurs. Ne rejetons jamais la faute sur Dieu et n’acceptons jamais des pensées qui voudraient nous faire croire que Dieu ne voulait pas nous répondre, qu’Il n’avait pas le temps, que nous ne le méritions pas, etc. Tout cela sont des mensonges. Lorsque notre prière n’est pas encore exaucée, adoptons cette attitude de demander à Dieu pourquoi et, si nous n'obtenons pas de réponses, nous pouvons simplement laisser cette question devant Dieu en Lui disant que nous refusons de laisser cela briser notre relation d’intimité et de foi avec Lui.

Car souvenons-nous que Dieu ne répond pas tant à la requête formulée dans la prière qu'à la prière faite dans la foi. C’est cette dernière qui ouvre les cieux pour les exaucements, car la foi n’est rien d’autre que de saisir la volonté de Dieu et de se mettre en accord avec elle. Dans Hébreux 11 :6, il est dit que sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. Et Jésus déclare dans Jean 8 :29 que le Père ne le laisse jamais seul parce qu’Il fait toujours ce qui Lui est agréable. Par ailleurs dans Jean 9 :31, il est dit « Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. » La Bible est donc extrêmement claire sur le fait que Dieu désire nous exaucer. Nous ne devons pas baser nos théories et notre façon de prier sur nos expériences, mais ce sont nos expériences qui doivent s'aligner sur la Parole de Dieu. Ce faisant, nous pourrons découvrir que chaque fois que nous avons prié avec foi et conviction en accord avec la volonté de Dieu, quelque chose de bon en a résulté.

Un autre élément qui nous limite est notre chair. Parfois nos prières sont superficielles, nos motivations ne sont pas bonnes et nos buts vont à l’encontre de la volonté de Dieu. Notre chair est également une entrave dans le sens qu'elle peut venir faire obstacle à la persévérance, mais nous en parlerons davantage dans notre prochaine méditation quotidienne.

Notre entourage peut également être un facteur limitant. Lorsque nous prions avec foi pour un miracle, il n’est pas rare que des personnes autour de nous commencent à se moquer et/ou à essayer de nous décourager. La prière faite avec foi provoque souvent la jalousie (pourquoi Dieu lui répondra-t-il à lui ou à elle et pas à moi ?), et elle dérange en révélant l’incrédulité et la passivité. C’est une raison pour laquelle il est important de prier avec des personnes qui nous soutiennent et sont en phase avec nous.

Il faut également comprendre que, dans le monde qui nous entoure, les ténèbres nous environnent elles aussi. Or le monde des ténèbres cherche par tous les moyens à nous empêcher d’être exaucés. Ainsi, lorsque nous nous mettons à prier, l'ennemi tente de distiller toutes sortes d’excuses, de pensées de doutes et d’incrédulité. C’est alors que nous laissons notre foi être infiltrée par des « Si c’est Ta volonté... », « Si Tu pouvais... » ou « Tu le dis dans Ta Parole, mais si Tu voulais bien le faire pour moi... ». Ce monde des ténèbres vient également parfois interagir par des circonstances extérieures à nos vies : alors notre situation s’aggrave ou des obstacles apparaissent, etc.

Trop souvent, nous prions en fonction de nos impressions, de nos doutes et sous la pression des circonstances qui nous disent que la situation est désespérée... Prier ce n’est pas être dans la réaction, mais dans l’action ! Pour toutes ces raisons, il est fondamental de toujours prier en demeurant établi sur les promesses de la Bible et de choisir de croire ce que Dieu dit et non pas ce que nous voyons ou ressentons. Prends la décision de t’aligner sur la volonté de Dieu qui veut toujours t’exaucer et décide de ne rien laisser faire obstacle à Sa volonté...

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Jour 6 – Le pardon nous libère

VERSETS RÉFÉRENCE :

Marc 2:3-12Louis Segond
3 Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.
4 Comme ils ne pouvaient l'aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.
5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.
6 Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d'eux:
7 Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?
8 Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu'ils pensaient au dedans d'eux, leur dit: Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos coeurs?
9 Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche?
10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:
11 Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
12 Et, à l'instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous dans l'étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n'avons jamais rien vu de pareil.

Jean 8:34-36 Louis Segond
34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.
35 Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours.
36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

RÉFLEXIONS :

Le pardon nous libère, mais peut aussi parfois produire la guérison et le salut pour la personne pardonnée

Lis Marc 2 :3-12 et Jean 8 :34-36 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Quelle est la conséquence du pardon des péchés sur la vie de cet homme ?

Qu’est-ce que le pardon peut produire dans ta vie ? Et pour celui ou celle à qui tu pardonnes ?

CONTENU :

Le péché nous sépare de Dieu, mais il nous maintient également sous l’esclavage de la culpabilité, de l’accusation et de la destruction, lesquelles nous mènent à la mort (cf. Romains 6 :16). Lorsque nous entrons dans une dimension de repentance en nous tournant vers Dieu pour Lui confesser nos péchés tout en choisissant de nous en détourner, Christ nous pardonne et nous libère. La culpabilité et l’accusation ne viennent jamais de Dieu, par contre ce dernier, par l'intermédiaire du Saint-Esprit, vient nous convaincre de péché, de justice et de jugement (cf. Jean 16 :8). La conviction de péché révèle notre état de misère du fait que nous sommes séparés de Dieu. La conviction de justice vient attester dans nos cœurs que le prix a été payé au travers de la mort et de la résurrection de Jésus ; et la conviction de jugement n’est pas à notre égard, mais à l’encontre du prince de ce monde : le diable, qui n’a de cesse de vouloir nous accuser afin de nous garder esclaves de son joug. Ainsi le pardon nous libère de l’accusation et du jugement afin de nous permettre de vivre dans Sa liberté...

Dans Jean 8 :36, Jésus dit clairement qu’Il veut nous libérer et que dès lors nous serons libres par rapport au péché. Ce qui ne veut pas dire que nous n’allons plus jamais pécher, mais cela implique que nous avons désormais la liberté sur ce dernier... Jésus parle ici de « demeurer dans la maison ». En fait le péché nous fait quitter la maison du Père. Le péché peut nous pousser à faire semblant de servir Dieu alors qu’en réalité nous servons nos mauvais désirs. Mais cela ne peut perdurer. Le fils prodigue est retourné à la maison du Père en souhaitant être un esclave afin de pouvoir au moins manger à sa faim ; mais il en était hors de question pour le père qui ne lui a pas laissé le temps de formuler cette demande et qui l’a accueilli comme un fils, le libérant de sa fausse image de l’amour de Dieu. Jésus nous libère en tant que fils/ filles : Lui seul connaît cet amour incompréhensible du Père, mais la bonne nouvelle est aussi qu'Il peut nous le révéler. Le cœur du fils prodigue a été profondément transformé lorsque son image du Père a été bouleversée, lorsque son père l’a accueilli sans conditions.

Une autre liberté qui nous est acquise par le pardon, celle que nous obtenons lorsque nous choisissons de pardonner aux autres, car tant que nous ne le faisons pas, nous sommes liés avec la ou les personnes qui nous ont offensées. Nous nous enfermons alors dans une prison qui vient lier nos pensées et nos émotions. Au contraire, dès que nous choisissons de pardonner, nous recouvrons notre liberté face à ces personnes. Nous pouvons les aimer, les regarder dans les yeux sans aucune crainte ni difficulté́. Pardonner, c’est vivre dans la liberté relationnelle à l’égard de tous. Et la clé de cette liberté nous appartient ! Qui plus est, pardonner va également libérer la personne à qui nous pardonnons, car tant que nous ne l’avons pas fait, nous la gardons dans la prison de notre non pardon. Il est étonnant de noter qu’il arrive souvent que le pardon accordé libère l’autre de telle sorte que cette personne rencontre Jésus comme son Seigneur et Sauveur (si ce n’était pas encore fait)...

Où en es-tu aujourd’hui, as-tu besoin de vivre la libération que le pardon permet ? Jésus est venu pour cela et Il t'a donné ce pouvoir de vivre dans Sa liberté par le moyen du pardon... Ce n’est pas une question d’envie, mais une nécessité ! Prends donc un temps avec Dieu et laisse le Saint-Esprit te parler et te conduire.

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

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Jour 4 - Le Saint-Esprit nous convainc d’aimer

VERSETS RÉFÉRENCE :

Matthieu 6:14-15 Louis Segond
14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi;
15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.

RÉFLEXIONS :

Le Saint-Esprit nous convainc d’aimer. Se fermer à cette conviction revient à se fermer également à la grâce de Dieu pour les perdus et à perdre sa passion pour le Royaume de Dieu

Lis Matthieu 6 :14-15 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Pourquoi le fait de pardonner est-il si important pour nous qui sommes enfants de Dieu ?

A qui dois-je pardonner et qu’est-ce qui m’empêche de le faire ?

CONTENU :

Ces deux versets viennent appuyer et développer ce que Jésus nous a enseigné dans la prière du « Notre Père », qui est plus qu’une prière, mais également une véritable manière de vivre. En effet, il y est dit « Pardonne- nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (cf. Matt. 6 : 12). Cela révèle que le pardon que Dieu nous accorde est conditionnel, non seulement au fait que nous nous repentions pour nos fautes, mais également à notre capacité et à notre mesure de pardonner à ceux qui nous ont fait du mal. Toutefois cela ne touche pas notre salut, car en tant que disciples de Christ, nous avons reçu le pardon de nos péchés au moment de notre repentance et de notre foi. Nous avons été pardonnés de manière définitive par rapport à notre passé, c’est la justification par la foi. Nous en reparlerons plus dans la méditation suivante. Tu peux également te référer à l’histoire que Jésus relate dans Matthieu 18 : 23 à 35. Ne pas pardonner est quelque chose de sérieux qui peut avoir de graves conséquences pour nos vies.

Nous avons tous besoin du pardon de Dieu car nous ne sommes pas parfaits et cela même si nous tendons tous les jours un peu plus vers cette ressemblance avec Christ. C’est pour cette raison que le Saint-Esprit vient nous convaincre d’aimer notre prochain. Car le pardon n’est pas un acte calculé ou intéressé, c’est un acte d’amour envers l’autre. Lorsque le Saint-Esprit vient nous convaincre d’aimer, Il nous révèle l’autre non pas comme nous le percevons ou le voyons, mais comme Lui le voit : une personne imparfaite, qui a besoin de la grâce de Dieu et pour laquelle Christ a donné Sa vie.

Cette conviction d’amour que le Saint-Esprit nous donne à l’égard des autres vient confronter notre esprit de jugement et de critique (qu’on appelle trop souvent constatation). Juger et critiquer n’est rien d’autre que de l’orgueil, car nous nous plaçons dans une position de supériorité par rapport aux autres et, en agissant ainsi, nous oublions non seulement que nous ne sommes pas meilleurs que notre prochain, mais également que Dieu l’aime tout autant que nous... Nos vies ne sont que le résultat de Sa grâce et de Son amour. C’est dans cette proximité avec le Saint-Esprit que nous pouvons aimer comme Dieu nous a aimés. Le jugement appartient à Dieu et la critique au diable, ce qui veut dire que ni l’une ni l’autre n’ont de place dans nos vies... Assurons-nous donc de cultiver notre relation avec le Saint-Esprit, et ce afin d'aimer et de bénir notre prochain.

Ce n’est pas quelque chose de facile, ni de naturel à faire, mais souvenons-nous toujours que le Royaume de Dieu est contre-intuitif. C’est pour cette raison que nous avons besoin de la présence du Saint-Esprit, mais également de savoir nous faire violence contre nos sentiments et nos pensées. Car lorsque nous fermons nos cœurs à la grâce de Dieu, nous en arrivons à perdre notre paix intérieure et notre passion pour le Royaume de Dieu. Ce qui nous conduit à nous centrer sur nous-mêmes, sur nos besoins, nos émotions, etc. Nous devenons le centre de notre monde, au lieu de laisser Dieu en être le centre et constituer notre raison de vivre. Dès lors que nous parvenons à cela, Son Royaume devient naturellement la cause pour laquelle nous sommes prêts à donner notre vie.

Lorsque tu te querelles ou que tu es offensé et que tu refuses de pardonner, si dans les heures qui suivent tu essayes de témoigner de ta foi ou de prier, tu vas rapidement découvrir que d’une part rien ne se passe, mais également que tu ne te sens pas bien intérieurement. Tu as perdu ta joie, ta paix, la fraîcheur de la vie avec Christ et ta passion pour Jésus. On ne peut éviter les conflits et ces derniers font partie d’une relation saine, on ne peut non plus éviter les offenses, cependant nous avons besoin de savoir les identifier et de décider de pardonner. Et le meilleur moment de le faire est immédiatement ! Dès le moment où nous décidons de pardonner, nous retrouvons Son amour, Sa paix, Sa joie, etc., et nous pouvons à nouveau être dans une position d'amour.

Pour conclure, la seule chose qui pourrait nous empêcher de pardonner, c’est nous-mêmes, et le seul moyen de le faire est de rester ouverts et disponibles à la présence de Dieu. Car c’est Lui qui vient non seulement nous convaincre d’aimer et de pardonner, mais également qui nous donne la force de le faire. N’endurcissons jamais nos cœurs à Son égard, mais au contraire laissons-Le agir en nous et accordons-nous avec Lui. Notre vie en dépend, mais également celle de ceux qui nous entourent. Car c’est lorsque nous sommes passionnés pour le Royaume de Dieu que notre monde est transformé... Pourquoi ne pas abandonner ta vie à Dieu maintenant ? Je t'encourage à prier en ce sens.

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

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Vie Victorieuse a pour objectif de publier des livres et des articles qui encouragent les disciples de Christ à vivre leur vie à la mesure de ce que Dieu a prévu pour eux, afin qu’ils soient de ceux qui écrivent l’Histoire et ne la subisse pas. Le but est de t’aider, toi et tes amis à grandir en Christ, à former des disciples et implanter des églises.
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