Jour 1 – Les miracles, les signes et les prodiges sont des interventions de Dieu dans notre quotidien

 

VERSETS RÉFÉRENCE : 

Actes 28:1-10 Louis Segond
1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid.
3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.
4 Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres: Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
5 Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.
7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris.
10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin. 

RÉFLEXIONS :

Lis  Actes 28 :1-10 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

En tant que disciple de Christ, comment définirais-tu le terme « miracle » en plusieurs points ?

Ce texte d’Actes 28 nous décrit une journée de l’apôtre Paul. A sa place, comment aurais-tu réagi ?

CONTENU :

Tout d’abord, il est important de bien déterminer le sens du mot « miracle », car notre vision du monde a été profondément marquée et remodelée par le rationalisme et le doute systématique. Pour être plus exact, notre pensée a été remodelée par une philosophie naturaliste et humaniste qui définit le monde comme étant le résultat de causes naturelles et matérielles. Ainsi, on ne vous empêchera pas directement de croire en Dieu : c’est beaucoup plus subtil que cela, on vous dira que vous pouvez croire ce que vous voulez, que cela est permis, mais que la réalité se limite au monde des causes naturelles. A partir de là, ce que vous croyez sur le plan du miraculeux est automatiquement relégué au domaine de l'imaginaire, et l'idée même de le tester sur le plan naturel semble absurde : les miracles n'existent pas... donc les miracles n'existent pas. Voilà en réalité la profondeur du raisonnement des philosophes qui disent que ce que vous croyez ne peut pas avoir d’influence sur la réalité, comme si la foi était totalement en dehors de la réalité. Au fond, c'est l’homme qui a créé un dieu à son image et non plus Dieu qui a créé l’Homme à Son image, ce qui conduit à un rejet et à un déni du miraculeux. On a tendance à s’appuyer sur ce que l’on connaît au lieu de reconnaître que Dieu est le Créateur de toutes choses, le Tout-Puissant qui opère des miracles.

Dans le texte que nous avons lu, nous lisons le descriptif d’une journée « normale » de l’apôtre Paul où Dieu intervient avec puissance. De la même manière, Il a prévu d’agrémenter le quotidien de chacun d'entre nous par Sa puissance. Paul fait naufrage, échappe à la mort et se retrouve sur l’île de Malte. Alors qu’il veut mettre du bois dans le feu, une vipère le mord. Les habitants du pays présents sur place se disent : « Il va mourir, c’est certainement un homme mauvais et la 'justice' l’a puni ». Car à leurs yeux et dans leur compréhension, la morsure de la vipère n’est pas le résultat des circonstances ou du hasard mais c’est une intervention surnaturelle. Par la suite, ils constatent que Paul n’est pas affecté par la morsure – ce qui est la conséquence de la promesse que Jésus nous a faite dans Marc 16 :16s. Ils en déduisent alors que Paul est un dieu. Tout cela se passe sur l’île de Malte, il y a près de 2000 ans et bien avant le rationalisme...

Qu’aurions-nous dit dans les mêmes circonstances ? Qu’il s’agit d’une chance extraordinaire, d’une coïncidence, que la vipère n’avait pas de venin, qu’elle était déjà morte, qu’en fait c’était une couleuvre, etc. ? Une chose est certaine, nous n’aurions jamais fait les mêmes déductions que les gens autour de Paul à ce moment-là. Et cela parce que notre vision du monde est différente : nous réfléchissons tout d’abord à toutes les causes naturelles possibles et nous laissons la place à la possibilité d’un miracle comme étant la dernière probabilité ! Voire souvent, cette dernière explication est tout simplement rejetée et on préfère l’appeler « hasard », tout en nous disant qu’il doit bien avoir une explication rationnelle et une cause naturelle et logique, mais que nos connaissances présentes ne nous permettent pas de l'expliquer.

Dieu ne nous demande pas d’abandonner notre logique ni de renoncer à notre quotient intellectuel parce que nous sommes disciples... Bien au contraire, Dieu nous invite à avoir l’intelligence de comprendre que le monde dans lequel nous vivons est plus grand que ce que nous pensons : il n’y a pas seulement un monde visible, il y a aussi un monde invisible et ce que nous voyons n’est que le résultat de ce qui se passe dans l'invisible (cf. Hébreux 11:3).

Un miracle est donc une irruption du monde invisible dans notre monde visible. C’est ce que nous ne voyons pas et espérons qui devient visible. Néanmoins le miracle biblique est bien plus qu’un phénomène surnaturel, c'est Dieu qui est à la source du miracle, à son origine, et non pas le diable. C’est une intervention de Dieu en faveur de sa Création. Ainsi, le simple fait que quelque chose soit surnaturel ne signifie pas nécessairement que cela vienne de Dieu.

Au travers de cette définition, il nous apparaît que les miracles accomplis par Jésus et qu’il accomplit encore aujourd’hui au travers de son corps, l’Eglise, ont toujours eu pour but pour révéler quelque chose du caractère et de la nature de Dieu. Ils sont une manifestation évidente de Son amour, de Sa compassion, ou d’autres facettes de son caractère telles que Sa justice, Sa  fidélité, Son omniscience, etc. Un vrai miracle divin va toujours amener à l’adoration de Dieu et à élever le nom de Jésus.

Un miracle n’est pas quelque chose que l’on peut faire par nous-mêmes, ce n’est pas un tour de magie ou quelque chose qui va attirer l’attention sur nous-mêmes. Dieu est l’unique auteur des miracles. Le livre des Actes montre très clairement que c’est Jésus, par le Saint-Esprit, qui opérait les miracles au travers des mains des apôtres. Pourquoi ne pas prendre un temps pour demander au Saint-Esprit de venir te rencontrer et te révéler tout ce qui pourrait faire obstacle au miraculeux dans ta vie ?

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

JOUR 3 - Confesser, c’est se détacher des paroles d’incrédulité pour dire ce que Dieu dit et aligner sa vie sur cela 

VERSETS BIBLIQUES :

Matthieu 5 :37
1 Pierre 2 :24
Philippiens 4 :4
Philippiens 4 :13
Philippiens 4 :19
Ephésiens 6 :10-18
1 Timothée 6 :20

VERSETS RÉFÉRENCE :

Matthieu 5:37 Louis Segond
37 Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin.

1 Timothée 6:20 Louis Segond
20 O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes,

RÉFLEXIONS :

Lis Matthieu 5 :37 et 1 Timothée 6 :20 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Que devons-nous faire et ne pas faire pour que notre confession soit utile devant Dieu ?

Lorsque l’on parle de paroles malsaines, de quoi s’agit-il ?

CONTENU :

La confession, le fait de dire ce que Dieu dit, a un rôle important à jouer dans notre vie de prière et c’est ce qui s’appelle la prière de confession. Car il existe différentes sortes de prière, comme par exemple les requêtes, la louange, l’intercession, les lamentations, le combat spirituel, l’adoration, etc. La prière de confession (appelée aussi proclamation ou déclaration) consiste simplement dans le fait de parler avec foi pour annoncer la volonté de Dieu, souvent en se fondant sur un verset de la Bible. Il y a dans cette prière une véritable puissance.

Il s’agit de s'approprier des promesses bibliques que Dieu t’a données à travers Sa Parole et qui sont devenues une révélation pour toi, avec cette assurance que c’est Sa volonté pour toi (c’est ce que l’on appelle des paroles rhema). Ou il se peut que ce soit des promesses générales qui s’appliquent à tous les disciples de Christ et que nous sommes appelés à faire nôtres. Car il est nécessaire de comprendre que tout ce que Dieu nous promet ne s'accomplit pas forcément automatiquement. Souvent nous avons besoin de saisir cette promesse par la foi pour nous l’approprier afin qu'elle devienne une réalité à nos yeux. Et c’est là que la prière de confession prend toute son importance. Par exemple, 1 Pierre 2 :24 déclare que par les meurtrissures de Christ nous avons été guéris. Nous n’avons pas besoin de preuves, ni de conditions pour cela, nous pouvons simplement proclamer la vérité et prier sur la base de cette vérité. Nous ne demandons donc pas à Dieu de guérir telle ou telle personne s’Il le souhaite, mais nous savons que c’est Sa volonté, qu’Il a déjà pourvu pour cela et nous déclarons Sa Parole sur la personne malade. Il en est de même par exemple concernant nos besoins (cf. Philippiens 4 :19), concernant la joie (cf. Philippiens 4 :4), la force (cf. Philippiens 4 :13), etc.

Il se peut qu'en débutant, tu commences par prononcer des vérités sans beaucoup de conviction, voire même en ayant le sentiment d’être hypocrite, n'y croyant pas réellement. Cependant il n’y a absolument rien d’hypocrite dans le fait de proclamer ce que dit la Parole de Dieu, car elle est la Vérité absolue sur laquelle nos vies sont fondées. Je dirais plutôt qu’il est présomptueux et orgueilleux de ne pas proclamer et confesser ce que dit la Bible ! Décide de continuer à proclamer la vérité de la Parole de Dieu avec la ferme intention de fermer la bouche à l’incrédulité dans tes pensées. Au cours de cette prière de confession, alors que tu déclares à voix haute la vérité de Dieu sur tes circonstances, sur ta propre vie ou sur une autre personne, l’Esprit de Dieu va prendre le relais et Sa foi va gagner ton cœur face à ce pourquoi tu pries. Tu ne prieras plus seulement avec foi, mais par la foi. C'est ainsi que ton âme incrédule commencera à s'aligner sur l'Esprit de Dieu.

Prier de cette manière est en effet essentiel pour chasser l’incrédulité de nos paroles et nos pensées. Cela nécessite également d'aligner notre langage quotidien et nos conversations avec notre prière de foi. Par exemple, si tu as confessé la guérison dans la prière et que quelques minutes plus tard tu te plaignes à une tierce personne de cette maladie en laissant échapper que tu espères que cela ira mieux, tes mots annulent alors purement et simplement ce que tu venais de proclamer dans la prière, car tout ce qui sort de notre bouche ne reste pas sans effet et a des conséquences spirituelles.

La prière de confession et la confession en général impliquent d’être vrai et conséquent, d’être un homme ou une femme de parole (cf. Matthieu 5 :37). Ce présupposé est essentiel à toute notre vie chrétienne, cela nous permet d'être équipés de la ceinture de la vérité (cf. Ephésiens 6 :10-18), laquelle retient et porte toute l’armure spirituelle du chrétien. Sans cette ceinture, l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu tombe à terre, la cuirasse flotte autour de nous, etc. Il ne nous reste plus que le casque du salut, car pour le reste, même le pantalon est à terre et nous empêche d’utiliser correctement les chaussures du zèle de l’Evangile. L’ennemi le verra et se rira de notre confession. Soyons donc des hommes et de femmes de parole. Pourquoi ne commencerais-tu pas dès maintenant à mettre ta foi en action et à prier en confessant ce que Dieu dit ?

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

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Jour 4 – Être témoin n’est pas une corvée, c’est un style de vie 

VERSETS RÉFÉRENCE :

Jean 4:1-42 Louis Segond
1 Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
2 Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.
3 Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
4 Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,
5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.
7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
9 La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? - Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -
10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ?
12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
13 Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif;
14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
15 La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
17 La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari.
18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
25 La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
26 Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.
27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ?
28 Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens :
29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?
30 Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.
32 Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?
34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.
35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
37 Car en ceci ce qu'on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
38 Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
39 Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait.
40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.
41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;
42 et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.

RÉFLEXIONS :

Lis Jean 4 :1-42 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Quelle est la stratégie de Jésus pour partager l’Evangile ? Quels obstacles rencontre-t-Il et comment les contourne-t-Il

Qu’est-ce que cela m’enseigne en ce qui concerne mon témoignage ?

CONTENU :

T'es-t-il déjà arrivé de te trouver dans une situation où tu as envie d’être seul, de ne parler à personne et de ne pas être dérangé ? C’est exactement ce qui se passe ici : Jésus est fatigué, il a faim et il a envoyé tous Ses disciples en ville pour chercher à manger. Cela révèle clairement Son désir d’être tranquille. Mais soudain Il voit de loin une femme s’approcher du puits pour venir y puiser de l’eau. Il aurait pu simplement faire semblant de dormir ou ignorer sa présence, ce qui outre le fait de vouloir être tranquille aurait été culturellement la bonne chose à faire. Car à cette époque il n’était pas commun de voir des hommes engager la conversation avec des femmes et encore moins des juifs parler à des samaritains (il y avait une profonde inimitié entre ces peuples). Et pourtant Jésus ne se laisse pas arrêter par ces choses et Il engage la conversation avec cette femme. Le témoignage est pour Lui un style de vie et rien ne peut s’y opposer.

De la même manière que Jésus était en mission pour le Père 24 heures sur 24, nous avons été appelés à être en mission en tout temps et en toutes circonstances. Car en réalité lorsque Jésus nous a ordonné « d’être Ses témoins », Il ne parle pas seulement de témoigner, mais d’ÊTRE témoins ! Il ne s’agit donc pas seulement de paroles, mais également d’attitudes, de notre manière de vivre tout entière. Il s’agit de vivre l’Evangile en re étant les valeurs du Royaume de Dieu – ces dernières sont résumées dans les chapitres 5 à 7 de Matthieu – dans toutes les circonstances de notre vie.

Quelqu’un a dit un jour : « Je n’entends pas ce que tu dis, car ce que tu es parle trop fort... ». Être témoin, c’est réaliser que parler de Jésus est une chose, mais que cela s'avère inutile si nous ne vivons pas à la mesure de nos paroles. Être témoin de Christ n’est rien de moins qu’un style de vie. François d’Assise l’avait bien compris lorsqu’il disait : « Prêche l’Evangile en tout temps et si nécessaire utilise des mots ». Trop souvent, nous avons tendance à conditionner l’évangélisation à des moments spécifiques, alors que Dieu a prévu que nos vies reflètent Sa vie. N’oublions pas que c’est la seule raison pour laquelle nous ne sommes pas encore au ciel : pour pouvoir témoigner et faire des disciples... Il faut en profiter maintenant, car au ciel on ne pourra plus évangéliser.

Il est important de réaliser que le monde qui nous entoure nous observe bien plus que ce que nous pouvons le réaliser. Les personnes que nous côtoyons régulièrement ou non sont attentives à notre manière de vivre, à nos réactions et à nos paroles, et toutes ces choses vont avoir un impact sur leurs vies. C'est pour cela que nous devons être intentionnels dans notre manière de vivre afin de révéler Jésus en tout temps et en toutes circonstances.

Par ailleurs, ce n’est pas à nous de choisir à qui et quand nous voulons témoigner. Jésus, en voyant cette femme venir au puits, a reconnu le rendez- vous que le Père avait planifié pour Lui. De la même manière, nous sommes en mission pour Son Royaume, nos vies Lui appartiennent et Il arrange pour nous des rendez-vous dans l’agenda de nos vies. Souvent les changements de plans, les rencontres inopinées ou ces événements qui pourraient nous contrarier sont en réalité des opportunités que Dieu met devant nous, car souvenons-nous que Ses voies ne sont pas nos voies (cf. Esaïe 55 :8). Alors, plutôt que de lutter ou de nous énerver, apprenons simplement à reconnaître ce que Dieu est en train de faire et choisissons de nous aligner sur Ses projets.

Ainsi, il est important que nous puissions commencer nos journées en les soumettant à Dieu et en Lui demandant de nous organiser des rendez-vous divins. Demandons-Lui d’avoir le discernement pour reconnaître ce qu’Il est en train de faire et de renouveler chaque jour en nous notre passion pour les perdus. Dieu ne pourra nous utiliser que dans la mesure de notre disponibilité intérieure. Si nous sortons de la maison en colère, stressés ou énervés, il est évident que nous ne serons pas disposés à témoigner et les personnes que nous croiserons n’auront aucune envie de nous ouvrir leur cœur. Alors que si nous sommes disponibles et joyeux, Dieu va pouvoir ouvrir des portes là où il ne semblait pas y en avoir, avec des rencontres inattendues... C’est dans cette attitude de foi que Dieu va nous utiliser. Cette préparation est constante, cette disponibilité va nous donner de faire du témoignage un style de vie, et cela indépendamment des circonstances... Ne va pas plus loin avant d’avoir parlé avec Dieu pour décider de te rendre disponible à Son égard et de t’engager à ce que rien ne soit plus prioritaire que Sa volonté de faire des disciples.

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

Vie Victorieuse a pour objectif de publier des livres et des articles qui encouragent les disciples de Christ à vivre leur vie à la mesure de ce que Dieu a prévu pour eux, afin qu’ils soient de ceux qui écrivent l’Histoire et ne la subisse pas. Le but est de t’aider, toi et tes amis à grandir en Christ, à former des disciples et implanter des églises.
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