Genèse 4:1-5 Louis Segond
1 Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel.
2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur.
3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Éternel une offrande des fruits de la terre;
4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;
5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
Malachie 3:7-12 Louis Segond
7 Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l'Éternel des armées. Et vous dites: En quoi devons-nous revenir?
8 Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, Et vous dites: En quoi t'avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes.
9 Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière!
10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison; Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, Dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.
11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l'Éternel des armées.
12 Toutes les nations vous diront heureux, Car vous serez un pays de délices, Dit l'Éternel des armées.
RÉFLEXIONS :
Lis Genèse 4 :1-5 et Malachie 3 :7-12 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Selon toi, pourquoi est-ce que Dieu a porté un regard favorable sur l’offrande d’Abel et pas sur celle de son frère ?
➤ La dîme est importante aux yeux de Dieu. Qu’est-ce que cela implique pour ta vie ?
CONTENU :
Il est difficile de parler des finances sans parler de la dîme. C’est un sujet qui est souvent discuté pour savoir si celle-ci est toujours d’actualité ou non. Ce qui est certain, c’est qu’on la trouve dans l’Ancien Testament bien avant la loi de Moïse. C’est Abraham qui, le premier, a donné la dîme (cf. Genèse 14 :20). Abraham l’a donnée à Melchisédek qui est une préfiguration de Jésus-Christ dans l’Ancien Testament (cf. Hébreux 7 :1-10). Abraham a établi un fondement en démontrant que la dîme n’était en rien une règle : au contraire, c’est un acte de foi, celui de reconnaître que tout vient de Dieu et de choisir de dépendre de Lui.
Nos vies appartiennent à Dieu, ce qui veut dire que tout ce que nous avons est à Lui. C’est pour cette raison que, par exemple, dans le Nouveau Testament on ne parle plus particulièrement de la dîme. Il y est question de tout donner à Dieu, du fait que tout est à Lui, que nous sommes morts à nous- mêmes, etc. Car en réalité la dîme n’est pas un but à atteindre, c’est un point de départ. Lorsque nous avons donné notre dîme, nous n’avons rien donné, nous avons seulement rendu à Dieu ce qui Lui appartenait déjà, et c’est là où les offrandes trouvent leur place. Ce que Dieu a établi, c’est que 100% Lui appartient et Il désire que nous donnions 10% de tous nos revenus, c’est-à- dire la dîme à la maison du trésor (Malachie 3 :10), par pour Lui, mais pour nous.
Qu'est-ce que la maison du trésor ? Dans le contexte de l'Ancien Testament (Néhémie 13 :12-14 et Malachie), il s’agit clairement de la partie du Temple de Jérusalem où se trouvaient des chambres destinées à recevoir les dîmes, les prémices et les offrandes. Le fait de ne pas verser les dîmes forçait les lévites et les sacrificateurs à abandonner le Temple pour cultiver leurs terres afin de se nourrir. Cette désobéissance faisait que la bénédiction de la pluie baissait d'autant et les dîmes potentielles du sol aussi. Il s'agissait d'un cercle vicieux. Pour nous aujourd’hui, nous sommes appelés à apporter notre dîme à notre église locale, c’est le moyen que Dieu a choisi pour pourvoir aux besoins de l’Eglise. L'on peut aussi se demander si nous devons donner notre dîme sur notre revenu brut ou net... C’est une question de conviction, mais quelqu’un disait un jour que cela dépend également si nous désirons obtenir une bénédiction brute ou nette ! Ce texte de Malachie montre clairement que le premier bénéficiaire de la dîme est celui ou celle qui la donne. Ainsi, ne pas vouloir donner sa dîme ou vouloir l’utiliser comme un moyen de pression face au leadership de l’église ou encore ne pas la verser pour montrer son désaccord avec l’église locale ne sert à rien, car on ne peut pas contrôler l’œuvre Dieu. La seule personne qui s’en trouve pénalisée, c’est celle qui ne donne pas sa dîme !
Il est intéressant de remarquer les bénédictions qui suivent naturellement le fait de donner sa dîme. Le fait de reconnaître que tout appartient à Dieu libère Sa protection et Sa prospérité sur tout ce qu’Il nous met à disposition afin que nous puissions le gérer au mieux (cf. Malachie 3 :11). Le montant de ta dîme ne te manquera jamais, car en donnant, tu mets Dieu à l’épreuve et Lui permet ainsi d’intervenir pour pourvoir à tes besoins. Ta dîme ouvre une porte dans le ciel pour libérer Sa provision. De plus, donner ta dîme te libère de toute espèce d’avarice et d’inquiétude face à l’avenir. Le fait de donner est une déclaration de foi que Dieu est au contrôle et que nous ne manquerons jamais du nécessaire. Finalement, cela nous rend heureux (cf. Malachie 3 :12). Donner libère dans notre cœur un véritable sentiment de bonheur et cela vient du fait que, par notre geste, nous honorons Dieu, ce pourquoi Il libère dans notre cœur Son approbation et Sa présence, nous procurant ainsi un sens profond de plénitude et de joie.
Finalement, la dîme n’est pas juste 10% de nos revenus, ce sont les premiers 10%. Dieu désire être au centre de ta vie et, de ce fait, Il s’attend à être servi en premier... C’est la différence entre l’o rande d’Abel et de Caïn. Ce dernier a o ert une offrande du résultat de son travail alors qu’Abel a donné les prémices, les premiers-nés. Il a choisi de mettre Dieu à la première place malgré le risque que, peut-être, il puisse ne pas y avoir de deuxième portée dans son troupeau. En mettant Dieu en premier, nous démontrons notre dépendance entière et totale envers Lui. Si tu ne donnes pas encore ta dîme, je t’encourage à parler de cela avec Dieu et de Le mettre à l’épreuve, que lorsque tu reçois de l’argent ou ton salaire, ton premier versement soit pour Lui !
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤ Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
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Jean 4:1-42 Louis Segond
1 Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
2 Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.
3 Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
4 Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,
5 il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.
7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
9 La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? - Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -
10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ?
12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
13 Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif;
14 mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
15 La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
16 Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
17 La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari.
18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
25 La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
26 Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.
27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ?
28 Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens :
29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?
30 Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.
32 Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ?
34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.
35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
36 Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
37 Car en ceci ce qu'on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
38 Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
39 Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait.
40 Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.
41 Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;
42 et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.
Lis Jean 4 :1-42 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :
➤ Quelle est la stratégie de Jésus pour partager l’Evangile ? Quels obstacles rencontre-t-Il et comment les contourne-t-Il
➤ Qu’est-ce que cela m’enseigne en ce qui concerne mon témoignage ?
T'es-t-il déjà arrivé de te trouver dans une situation où tu as envie d’être seul, de ne parler à personne et de ne pas être dérangé ? C’est exactement ce qui se passe ici : Jésus est fatigué, il a faim et il a envoyé tous Ses disciples en ville pour chercher à manger. Cela révèle clairement Son désir d’être tranquille. Mais soudain Il voit de loin une femme s’approcher du puits pour venir y puiser de l’eau. Il aurait pu simplement faire semblant de dormir ou ignorer sa présence, ce qui outre le fait de vouloir être tranquille aurait été culturellement la bonne chose à faire. Car à cette époque il n’était pas commun de voir des hommes engager la conversation avec des femmes et encore moins des juifs parler à des samaritains (il y avait une profonde inimitié entre ces peuples). Et pourtant Jésus ne se laisse pas arrêter par ces choses et Il engage la conversation avec cette femme. Le témoignage est pour Lui un style de vie et rien ne peut s’y opposer.
De la même manière que Jésus était en mission pour le Père 24 heures sur 24, nous avons été appelés à être en mission en tout temps et en toutes circonstances. Car en réalité lorsque Jésus nous a ordonné « d’être Ses témoins », Il ne parle pas seulement de témoigner, mais d’ÊTRE témoins ! Il ne s’agit donc pas seulement de paroles, mais également d’attitudes, de notre manière de vivre tout entière. Il s’agit de vivre l’Evangile en re étant les valeurs du Royaume de Dieu – ces dernières sont résumées dans les chapitres 5 à 7 de Matthieu – dans toutes les circonstances de notre vie.
Quelqu’un a dit un jour : « Je n’entends pas ce que tu dis, car ce que tu es parle trop fort... ». Être témoin, c’est réaliser que parler de Jésus est une chose, mais que cela s'avère inutile si nous ne vivons pas à la mesure de nos paroles. Être témoin de Christ n’est rien de moins qu’un style de vie. François d’Assise l’avait bien compris lorsqu’il disait : « Prêche l’Evangile en tout temps et si nécessaire utilise des mots ». Trop souvent, nous avons tendance à conditionner l’évangélisation à des moments spécifiques, alors que Dieu a prévu que nos vies reflètent Sa vie. N’oublions pas que c’est la seule raison pour laquelle nous ne sommes pas encore au ciel : pour pouvoir témoigner et faire des disciples... Il faut en profiter maintenant, car au ciel on ne pourra plus évangéliser.
Il est important de réaliser que le monde qui nous entoure nous observe bien plus que ce que nous pouvons le réaliser. Les personnes que nous côtoyons régulièrement ou non sont attentives à notre manière de vivre, à nos réactions et à nos paroles, et toutes ces choses vont avoir un impact sur leurs vies. C'est pour cela que nous devons être intentionnels dans notre manière de vivre afin de révéler Jésus en tout temps et en toutes circonstances.
Par ailleurs, ce n’est pas à nous de choisir à qui et quand nous voulons témoigner. Jésus, en voyant cette femme venir au puits, a reconnu le rendez- vous que le Père avait planifié pour Lui. De la même manière, nous sommes en mission pour Son Royaume, nos vies Lui appartiennent et Il arrange pour nous des rendez-vous dans l’agenda de nos vies. Souvent les changements de plans, les rencontres inopinées ou ces événements qui pourraient nous contrarier sont en réalité des opportunités que Dieu met devant nous, car souvenons-nous que Ses voies ne sont pas nos voies (cf. Esaïe 55 :8). Alors, plutôt que de lutter ou de nous énerver, apprenons simplement à reconnaître ce que Dieu est en train de faire et choisissons de nous aligner sur Ses projets.
Ainsi, il est important que nous puissions commencer nos journées en les soumettant à Dieu et en Lui demandant de nous organiser des rendez-vous divins. Demandons-Lui d’avoir le discernement pour reconnaître ce qu’Il est en train de faire et de renouveler chaque jour en nous notre passion pour les perdus. Dieu ne pourra nous utiliser que dans la mesure de notre disponibilité intérieure. Si nous sortons de la maison en colère, stressés ou énervés, il est évident que nous ne serons pas disposés à témoigner et les personnes que nous croiserons n’auront aucune envie de nous ouvrir leur cœur. Alors que si nous sommes disponibles et joyeux, Dieu va pouvoir ouvrir des portes là où il ne semblait pas y en avoir, avec des rencontres inattendues... C’est dans cette attitude de foi que Dieu va nous utiliser. Cette préparation est constante, cette disponibilité va nous donner de faire du témoignage un style de vie, et cela indépendamment des circonstances... Ne va pas plus loin avant d’avoir parlé avec Dieu pour décider de te rendre disponible à Son égard et de t’engager à ce que rien ne soit plus prioritaire que Sa volonté de faire des disciples.
➤ Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :
➤ Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :
➤Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !
Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org