JOUR 2 - Nos paroles sont des containers de bénédictions ou de malédictions et nous sommes maîtres et responsables de ce qui sort de nos bouches !

VERSETS BIBLIQUES :

Proverbes 18 :21
Jacques 3 :9-10
Esaïe 54 :17
3 Jean 2
Proverbes 26 :2
Galates 3 :13-14
Matthieu 5 : 44

VERSETS RÉFÉRENCE :

Proverbes 18:21 Louis Segond
21 La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l'aime en mangera les fruits.

Jacques 3:9-10 Louis Segond
9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu.

10 De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi.

Galates 3:13 Louis Segond
13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois,

Ésaïe 54:17 Louis Segond
17 Toute arme forgée contre toi sera sans effet; Et toute langue qui s'élèvera en justice contre toi, Tu la condamneras. Tel est l'héritage des serviteurs de l'Éternel, Tel est le salut qui leur viendra de moi, Dit l'Éternel.

RÉFLEXIONS :

Lis Proverbes 18 :21, Jacques 3 :9-10, Galates 3 :13 et Esaïe 54 :17 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Qu’est-ce que nous enseigne ces passages sur la puissance de nos paroles ? Comment est-ce que tu utilises ta langue ?

Lorsque des paroles de malédiction sont prononcées sur ta vie, que dois-tu faire ?

CONTENU :

Tu as certainement le souvenir de paroles qui t’ont encouragé à faire quelque chose que tu ne pensais pas possible ou à tenir ferme dans des temps difficiles ? Malheureusement, tu as peut-être également le souvenir de paroles qui t’ont découragé et t’ont peut-être fait abandonner ton rêve. Si c’est le cas, assure-toi de pardonner et de briser ces paroles dans la prière (cf. Esaïe 54 :17). Si Dieu porte tant d’intérêt à ce que nous disons et qu’Il désire que nous confessions Jésus comme Seigneur de nos bouches, c’est parce qu’Il nous a créés à Son image et que nos paroles établissent notre autorité. Lorsque Dieu parle, les anges dans le ciel se mettent en mouvement pour accomplir ce qu’Il a dit et toute la Création s’accorde avec Ses mots. De la même manière, lorsque nous parlons, le monde spirituel invisible qui nous entoure se met également en mouvement du fait que nous sommes revêtus de l’autorité de Christ. Bien sûr, Dieu garde le contrôle de toutes choses et notre autorité dépend de notre soumission à la sienne. Lorsque Dieu a créé Adam et Eve, Il les a établis dans le jardin d’Eden pour gouverner. Ils ont perdu leur autorité en désobéissant, mais en Christ nous retrouvons cette capacité de régner que nous avions au départ, car Jésus a vaincu le tentateur et a obéi parfaitement. C’est ainsi que nous avons également gardé une capacité de régner par nos paroles.

Très souvent, sans que nous ne le sachions ou ne le réalisions, nous déclenchons des réactions spirituelles bonnes ou mauvaises au travers de nos paroles. Il est donc très important de veiller à ce que nous disons, car une bénédiction n’est pas nécessairement une formule que nous disons du style : « Je te bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit... ». Si tu dis : « Je souhaite que tu prospères à tous égards... » (cf. 3 Jean 2) ou « Tu vas y arriver... tu es un(e) champion(ne)... cela va changer... tu es super... tu es précieux(se)... », tu prononces une bénédiction parce que tu souhaites et dis du bien à quelqu’un. Il est donc très facile de bénir son prochain. De la même manière, si tu dis : « Tu es bête... tu n’y arriveras jamais... je suis stupide... », tu viens de prononcer de terribles malédictions sur cette personne ou sur toi-même. Et au travers de telles paroles, des esprits d’incapacité, de doutes, de mort, etc., peuvent se mettre en action pour retenir la personne liée. C’est pourquoi nous devons être très vigilants à ce que nous disons, cela en particulier sous le couvert de la plaisanterie. Une plaisanterie, en effet, peut cacher une méchanceté inconsciente de la part de celui qui la profère. Si cette malédiction n’est pas fondée, elle n’aboutira pas. La Bible nous enseigne qu’une malédiction sans cause n’a pas d’effets (cf. Proverbes 26 :2). Mais il se peut qu’elle corresponde à une faiblesse réelle chez l’interlocuteur. Ce dernier, au lieu d’être libéré par une parole de grâce, sera donc lié par notre plaisanterie. Et dans le cas où c'est nous qui nous trouvons maudits par quelqu’un, nous devons nous défaire de ces paroles avec autorité, dans le nom de Jésus, car nous sommes bénis de Dieu (cf. Galates 3 :13-14) et ces paroles n’ont pas d’effets sur nous (cf. Esaïe 54 :17). N’oublions pas de pardonner et de bénir la personne de qui nous délions les paroles.

Ainsi, nos paroles ont un effet sur les personnes qui nous entourent, bien au-delà de ce que nous pouvons penser, et cela encore plus sur celles et ceux qui dépendent de notre autorité. Par exemple un parent ou un enseignant qui dit à un enfant : « Tu n’es qu’un vaurien... tu n’y arriveras jamais... » ou, pour plaisanter : « Tu es un petit diable... », placent l’enfant, qui est de plus vulnérable et malléable, sous une forme de malédiction. D’une part, l’ennemi de nos âmes pourra s’en servir et, d’autre part, l’âme de l’enfant pourra être profondément blessée et marquée par ces paroles au point de ne pas réussir à faire quoique ce soit de positif tout au long de sa vie... Il est donc absolument vital de reconnaître que nos paroles sont des réservoirs de bénédictions ou de malédictions, et c'est à nous de choisir de déverser des bénédictions. C’est notre choix et nous sommes appelés à développer, au sein de nos vies et de notre entourage, une culture qui reflète le Royaume de Dieu dans notre langage quotidien.

En sachant ces choses, nous devons donc apprendre à proclamer la bénédiction, en commençant même par le faire pour nos ennemis, selon ce que Jésus nous a enseigné dans Matthieu 5 : 44 : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent. ». Agis ainsi et tu verras un changement chez toi et chez eux ! Nous sommes le peuple de la bénédiction et nous devons prier, proclamer et parler en tout temps et en toutes circonstances des paroles de bénédictions.

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

Ces méditations sont tirées du livre « un disciple en marche », un véritable manuel de disciples. Qui plus est, c’est un outil pratique pour faire des disciples de manière simple et pratique. La multiplication de disciple commence par toi et c’est pour toi… Pour en savoir plus tu peux trouver le livre sur www.vievictorieuse.org

Jour 5 – La sanctification, une décision personnelle et quotidienne

La sanctification ne nous tombe pas dessus, c’est une décision personnelle et quotidienne de se mettre à part pour notre Seigneur

VERSETS RÉFÉRENCE :

Romains 12:1-2 Louis Segond
1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Actes 26:17-18 Louis Segond
17 Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie,
18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés.

Actes 3:15-18 Louis Segond
15 Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts; nous en sommes témoins.
16 C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous.
17 Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs.
18 Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir.

RÉFLEXIONS :

Lis Romains 12 :1-2 ; Actes 26 :17-18 et Actes 3 :15-18 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Quel est le moyen de nous mettre à part pour notre Dieu ?

Comment Dieu se débarrasse-t-il de ce qui n’est pas droit dans nos vies ?

Selon toi, comment doit être notre sacrifice pour qu’il soit accepté par Dieu ?

CONTENU :

Être chrétien, ce n’est pas renoncer à tout sens des responsabilités. Je ne sais pas pourquoi nombre de chrétiens ont tendance à croire que Dieu va tout faire pour eux et à leur place. C'est totalement faux, car Dieu fait de nous Ses partenaires, ce qui implique qu’Il nous rend responsables de nos actions, de nos choix et de nos changements. En ce qui concerne la sainteté, arrêtons d’espérer que Dieu vienne nous bousculer et nous transformer sans que l’on n’ait rien à faire. C’est de l’utopie qui n’est que le résultat d’un manque de volonté à devenir saints. Jésus nous aime et Il nous respecte énormément, ce qui fait qu’Il s’attend à ce que nous prenions nous-mêmes les décisions qui vont marquer un changement dans nos vies. Souvenons-nous toujours que ce sont nos décisions d’aujourd’hui ou notre absence de décision qui déterminent qui et ce que nous serons demain.

C’est donc à nous de savoir placer notre vie sur l’autel de Dieu (cf. Romains 12 :1) afin qu’Il vienne avec Son feu brûler tout ce qui n’est pas droit et juste dans nos vies (cf. Luc 3 :15-18). La Bible nous enseigne que pour qu’un sacrifice soit accepté par Dieu, il doit être volontaire et entier pour Dieu. Le mot même de sacrifice implique que ce n’est pas facile et que cela coûte... Cependant, il y a toujours une riche bénédiction liée au sacrifice, car Dieu honore le sacrifice par Sa présence.

Nous devons comprendre que Dieu ne s'intéresse pas à ce qui est apparent, ce qu’Il recherche c’est notre cœur. Il s'agit que ce dernier soit pur et entier pour Lui. Car trop souvent, comme nous savons que le péché ne plaît pas au Seigneur, nous avons tendance à vouloir sauver les apparences du mieux que nous pouvons afin d’essayer de garder une bonne conscience, cependant au fond de nous-mêmes, nous n’avons pas réellement décidé d’en finir avec le péché dans notre vie. La seule solution pour être libéré du péché, c’est la croix, ce qui implique la mort à soi, cette mise à part pour Christ afin de vivre en Lui et pour Lui.

Prendre la décision de vivre dans la sainteté et de ne plus faire de compromis avec le péché est un acte de foi (cf. Actes 26 :18) et c’est à nous de prendre cette décision. Elle est le résultat de notre amour pour Jésus. Par exemple, lorsque nous nous marions, nous comprenons que nous devons nous mettre à part pour notre conjoint par amour pour lui. Il en est exactement de même dans notre relation avec Jésus : nous ne devons pas être motivés par le devoir ou pour observer des lois, mais par notre amour sans limite pour notre Sauveur. La sainteté n’est pas un acte religieux, c’est le résultat de notre relation d’intimité et d’amour avec notre Dieu.

Dans notre décision de nous mettre à part pour Dieu, nous réalisons que le péché n’est pas uniquement en rapport avec ce que nous faisons, mais qu'il implique également les choses que nous ne faisons pas. Il ne s’agit pas seulement d’éviter de faire le mal mais aussi de savoir s’appliquer à faire le bien. Il n’y a pas de sainteté sans une vie entièrement consacrée à Dieu. Ainsi, nous ne pouvons pas envisager de vivre à 99 % pour Dieu : soit nous vivons de manière radicale à 100 % pour Dieu, soit nous ne vivons pas pour Lui !

C’est le moment de prendre une décision : qu’est-ce qui dans ta vie aujourd’hui a besoin d’être donné à Dieu ? Qu’est-ce qui fait obstacle à ta relation d’amour avec Lui ? Cultive dans ton cœur une relation d’amour passionné pour ton Dieu et tu verras la différence que cela va produire dans ta vie...

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

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Jour 3 – Le Pardon : un acte d’obéissance

VERSETS RÉFÉRENCE :

Matthieu 18:15-35 Louis Segond
15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
21 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
23 C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.

RÉFLEXIONS :

Le pardon n'est pas lié à nos sentiments, c’est un acte d’obéissance. Souvent les sentiments ne suivent qu'à partir du moment où on prend la décision de pardonner.

Lis Matthieu 18 :15-35 et prends un moment pour répondre aux questions suivantes :

Qu'est-ce qui pourrait t’aider à pardonner à quelqu’un ?

Comment peut-on savoir que l’on a vraiment pardonné, par quel signe le reconnaître ?

CONTENU :

Voilà une vérité tellement importante et qui va changer ta manière de vivre... Pardonner ne dépend pas de ce que tu ressens, mais cela dépend de ce que Dieu dit. C’est pourquoi le pardon est une décision et un acte délibéré que l’on prend de manière indépendante de ce que l’on peut ressentir et penser...

Lorsque nous avons été offensés, il est naturel que tout dans nos sentiments et nos raisonnements nous dise de ne pas pardonner, et nous pouvons avoir des pensées de ce genre : « Cette personne l’a fait exprès, elle ne mérite pas mon pardon, lui pardonner serait l’encourager à recommencer, je souhaite qu'elle me le paie. C’est à elle de venir s’excuser, je suis dans mon bon droit », et ainsi de suite. Peut-être est-ce d'ailleurs ce qui tourne actuellement dans ta tête... Ce type de pensées nous conduit à dire : « Je ne peux pas pardonner maintenant, c’est trop tôt », etc. Cependant tu pourrais alors attendre dix ans de plus sans pouvoir parvenir à pardonner. Car ce ne sont pas nos sentiments qui doivent influer sur notre décision, mais c'est notre décision qui changera nos sentiments !

Comment devons-nous donc procéder ? Comme nous l’avons mentionné́ hier, Jésus a dit : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (Matthieu 5 :44). Ces mots ne sont pas une option de la vie chrétienne, c’est un ordre et, comme tout ordre, il est fait pour être exécuté.

Commence donc par prier pour ceux qui t’ont offensé en mentionnant leur nom et en les bénissant, en demandant à Dieu de leur faire du bien et de les faire prospérer. C’est naturel que tu ais de la peine à le faire et que tu ais des pensées qui te disent que ce n’est pas juste et ainsi de suite... C’est au moment de prier pour quelqu’un que l’on peut réaliser à quel point nous avons un blocage vis-à-vis de cette personne.

Ce qui nous conduit naturellement, dans la prière devant Dieu, à décider de pardonner. Il est important d’être spécifique afin de bien pouvoir annuler la dette qui nous était due. Parfois, cela peut aider d’écrire sur un papier ce que nous avons à pardonner et de le donner à Dieu en décidant de pardonner, puis de simplement brûler ce papier comme un signe concret pour mettre en évidence que la dette a été annulée.

Ce pardon doit parfois être suivi (lorsque c’est possible) d’un acte concret, par exemple une lettre ou une rencontre avec la personne ‒ ce qui peut libérer la réconciliation. Au moment où tu décides de pardonner, tu tends ta main pour que l’amour de Dieu coule en toi. A ce moment-là, Dieu te montre la personne qui t’a fait du mal avec Ses yeux et tu réalises à quel point cette personne était elle-même prisonnière de sa méchanceté, de son passé et des blessures qu’elle avait elle-même reçues. Et alors que tu continues à prier pour elle, tu vas te surprendre à l’aimer comme Dieu l’aime...

Parfois notre pardon commence par une demande de pardon. Souvent les gens qui nous ont fait du mal étaient en position d’autorité par rapport à nous et notre réaction naturelle a été la rébellion et la haine face à toute forme d’autorité. En commençant par leur demander pardon pour notre attitude et à demander pardon à Dieu pour notre rébellion, nous ouvrons la porte à l’amour de Dieu et pouvons ainsi aider ces gens à reconnaître leurs torts. Le pardon peut ensuite être verbalisé. Tu ne dois pas te décourager si la personne réagit très mal sur le moment. Ta vie de prière personnelle aura un jour raison de ces murs apparemment infranchissables, notamment chez quelqu’un que tu aimes, tel un parent ou un ami proche. Tu as fait ce que Dieu te demandait. Continue simplement à prier.

La décision de pardonner nous libère mais elle est souvent suivie d'un sursaut quelques heures ou quelques jours plus tard : « Mais alors... Il/elle peut repartir libre, tranquillement, et je ne vais plus pouvoir le/la poursuivre... » ou de sentiments négatifs, car si nous avons décidé de pardonner, cela prend un peu plus de temps pour être restauré et guéri dans nos émotions. A ce moment-là, il est important de ne pas oublier notre décision de pardonner a n de ne pas retomber dans le cycle de la vengeance et de la haine. Après avoir décidé de pardonner, l'amour de Dieu ne coule pas toujours immédiatement en nous pour nous aider à aimer cette personne, c’est pourquoi il faut savoir tenir ferme sur sa décision.

Il faut savoir que le pardon est un style de vie, une décision durable. Il nous permet de vivre au niveau de la grâce et ne pas en redescendre. Il y a deux tests qui permettent de savoir si l'on a vraiment pardonné. Premièrement, il s'agit de se rendre compte si l'on est encore tenté de parler à quelqu’un d’autre de tout le mal que cette personne nous a faite... Si c’est le cas, nous n’avons pas réellement pardonné, car en racontant notre histoire, nous souhaitons secrètement trouver des supporters de notre amertume, des gens pour s’apitoyer avec nous sur notre sort. Deuxièmement, il s'agit de vérifier notre attitude intérieure lorsque l’on rencontre ces personnes et qu’on les regarde dans les yeux. Quels sont alors les sentiments qui s'agitent à l’intérieur de nous-mêmes ?

La décision de pardonner nous libère de la haine et de l’amertume. A tel point que cette libération est parfois suivie d’une guérison physique, notamment d’arthrose, d’ulcères, de maux de dos... Et toi, qu’as-tu besoin de décider aujourd’hui ?

MA DÉCISION:

Ce que j’ai compris pour ma vie personnelle :

Ce que je décide pour ma vie par rapport à ce que je viens d’apprendre :

Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui et ce que tu seras demain !

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Vie Victorieuse a pour objectif de publier des livres et des articles qui encouragent les disciples de Christ à vivre leur vie à la mesure de ce que Dieu a prévu pour eux, afin qu’ils soient de ceux qui écrivent l’Histoire et ne la subisse pas. Le but est de t’aider, toi et tes amis à grandir en Christ, à former des disciples et implanter des églises.
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